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6 Personnes à Suivre pour les Medias Geek

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Le monde du Content Commerce et des médias en ligne évolue sans cesse, mais sur le principe, notre business reste le même depuis des années. Il est ultra simple et repose sur 3 axes (parfaitement expliqué sur le site amediaoperator.com)

A – publier du contenu

B – construire son audience

C – monétiser cette audience

Mais ce qui est simple n’est pas facile pour autant ! Construire et surtout développer un média en ligne, c’est énormément de travail. Parfois, on a juste besoin d’une inspiration, d’une discussion ou d’une bonne idée pour passer à la vitesse supérieure.

Voici une liste des « personnes à suivre » si vous êtes dans le monde du Content Commerce et des médias en ligne.

1 – David Nemetz

Fondateur de Bleacher Report, David Nemetz est actif sur Twitter et propose une newsletter avec l’accès à des articles sur son expérience. En ce moment, David est EVP/GM chez Bustle Digital Group. Un CV impressionnant, un profil 100% digital, en gros, il a certainement 2 ou 3 choses à nous apprendre sur l’univers des médias en ligne !

@ twitter

@ newsletter

2 – Kevin Jourdan

Kevin a de l’expérience en tant qu’éditeur de sites, mais on le connaît surtout aujourd’hui à travers son projet DotMarket, qui est une plateforme d’achat / vente de business en ligne. Côté contenu, il est super actif sur Linkedin et sur sa newsletter Substack, toujours très complète et bien documentée. Les éditeurs de contenu sont tous obsédés par la monétisation (c’est le nerf de la guerre), mais suivre Kevin, c’est aussi penser à la revente de son site. Même si vous n’avez aucune intention de revendre votre business, je pense que c’est toujours intéressant de comprendre le marché, et de savoir ce que recherche les acheteurs. Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à consulter l’article interview avec Kevin sur la revente de son site internet.

@ newsletter

@ linkedin

3 – Jimmy Daly

Jimmy est un pro du content marketing B2B. Ces articles sont toujours très précis, agréables à lire et remplis d’infos pertinentes. Les sujets complexes sont décryptés, ce qui rend les conseils beaucoup plus applicables. Il est aujourd’hui co-fondateur de Superpath, une ressource digitale pour toutes les carrières dans le domaine du marketing de contenu.

@ twitter

@ linkedin

@ blog

4 – Nilla Ali

On a beau dire ce que l’on veut sur Buzzfeed, avoir un petit sourire moqueur rien qu’en citant l’url, le site reste, selon moi, un publisher innovant et surtout véritable précurseur dans le monde du Content Commerce. Apparement, ils ont bien compris comment monétiser leur audience en identifiant les besoins des lecteurs et en leur proposant des produits adaptés. C’est Nilla Ali qui pilote cette activité chez Buzzfeed.

Vous pouvez retrouver son intervention lors des CJ University en 2020 sur le thème des médias en ligne et du commerce.

@ linkedin

5 – Ryan Stewart

Ryan Stewart a un profil très SEO. Il a fondé l’agence Webris.org en 2015 avant de la revendre. Ce qui est intéressant, au-delà de son expertise, c’est le fait qu’il documente de manière très transparente la gestion de son agence. Sa chaîne Youtube est une mine d’informations. Il a également une formation en ligne payante qui je pense est très complète, mais s’adresse davantage aux personnes qui souhaitent créer une agence pour vendre des services SEO. Il n’en reste pas moins que les conseils de Ryan sont toujours très pertinents, même pour les éditeurs de contenu. Je vous invite à regarder sa vidéo sur le système qu’il utilise pour gérer son agence depuis une seule Google Sheet… impressionnant.

@ Linkedin

@ Youtube

6 – Jacob Donnelly

Jacob a trouvé la punchline parfaite pour son site : « A Media Operator is a media company for those building digital media companies. » C’est simple, c’est clair. Si vous êtes dans l’univers des médias en ligne, son podcast et son site sont des ressources à (re)découvrir.

@ twitter

@ podcast

J’aurais aimé inclure plus de profils francophones dans cette liste ! Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas à compléter en laissant un commentaire juste en dessous.

VENDRE SITE INTERNET

Vendre son Site Internet : Pourquoi, Comment, Combien…


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Avez-vous déjà pensé à revendre votre site ? La plupart des éditeurs de contenu font beaucoup d’efforts pour maximiser le potentiel de monétisation et de trafic de leur business en ligne, sans vraiment prendre au sérieux l’opportunité d’une revente.

Kevin Jourdan, de Dotmarket, m’a contacté à la suite de la publication de l’article sur les différentes façons de monétiser un média en ligne, car il a fait de l’achat / vente sa spécialité. Comme il s’agit d’un sujet assez complexe, il a accepté de répondre à quelques questions pour donner son avis et partager des conseils aux éditeurs de contenu qui pourraient éventuellement être amenés à revendre leur activité.

Peux-tu présenter ton activité ?

DotMarket est une plateforme d’accompagnement d’acheteurs et de vendeurs de business digitaux. Quand on parle d’actif digital, on pense forcément d’abord aux sites internet (sites de niche, média, dropshipping, e-commerce…) mais cela inclut également les SaaS, les newsletters, les applications mobiles, etc…

Nous intervenons en tant que tiers de confiance. Comme un agent immobilier le ferait, mais pour des sites internet ! Cela implique un rôle d’auditeur (technique, financier, juridique…), un rôle de commercial (pour créer les dossiers de vente, les valoriser, les promouvoir, les négocier) et un rôle de facilitateur (avec la mise à disposition de contrats de cession pré-rédigés, la mise en place du séquestre financier, la migration des actifs après la vente, etc).

Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans cette activité ?

DotMarket c’est finalement pour moi l’accomplissement de nombreuses années à évoluer dans ce domaine et la suite « logique » après avoir été éditeur de site (je le suis toujours cela dit, mais plus de la même façon), formateur, prestataire, consultant, etc…

J’ai créé mes premiers sites en 2012, j’étais alors salarié d’une société aux Philippines, spécialisée dans la création de programmes minceur en ligne. Je travaillais en tant que responsable affiliation, puis responsable acquisition. C’est en observant ce que les affiliés avec qui je bossais pouvaient générer comme CA que j’ai eu l’envie de créer mes propres sites. J’ai démarré en side project, puis c’est devenu mon activité à temps plein dès 2014. En 2017, après avoir acheté mes premiers sites, et face à la demande de certains partenaires en quête de sites établis à racheter (au lieu de sites clés en main que je vendais à cette époque), j’ai contacté Empire Flippers pour leur proposer de lancer une franchise Française de leur plateforme.

Ils ont refusé et m’ont souhaité bonne chance. J’ai commencé à sérieusement réfléchir à créer ma propre plateforme ! Il m’a fallu un bon moment pour y parvenir, avec notamment la rencontre de Mayane, mon associée, qui a apporté toute son expérience technique et son expertise de création de process pour finalement lancer une version bêta fin 2019. Le site officiel est en ligne depuis début 2020.

Peux-tu nous en dire plus sur le marché actuel de l’achat / vente de sites internet ?

Le marché n’est pas tout neuf. Certaines marketplace proposent ce type de prestations en France depuis plus de 10 ou 15 ans ! Mais pour autant, c’est un marché qui reste très jeune, avec beaucoup de travail d’éducation à faire, surtout auprès des vendeurs.

Il évolue beaucoup ces derniers mois, principalement car ce type d’investissement explose aux Etats-Unis (et sur le marché anglophone en général). En 1 an, je pense que pas moins de 5 nouvelles plateformes se sont lancées sur le marché anglophone pour concurrencer Empire Flippers ou FE International qui sont là depuis des années. En France, c’est encore très en retard. Les acteurs « publics » en place depuis longtemps ont tous le même modèle : une sorte de Leboncoin du site internet.

Chacun est libre de poster ce qu’il veut, et c’est aux acheteurs de faire leur due diligence. Sur DotMarket, nous avons choisi de contrôler 100% des transactions. En filtrant amplement en amont les dossiers soumis, pour ne mettre en vente que les sites qui passent notre « contrôle technique ». On refuse plus de 50% des dossiers, c’est ce qui nous permet aujourd’hui d’être perçu comme crédible et qualitatif par nos partenaires acheteurs.

Tu as aujourd’hui plus d’acheteurs que de vendeurs, comment l’expliques-tu ?

Aujourd’hui, il est clairement plus facile pour nous de signer de nouveaux acheteurs que de nouveaux vendeurs. C’est lié au fait que les investisseurs en place (et ils sont assez nombreux) sont avertis sur le sujet. Les agences média, les gros éditeurs ou les entrepreneurs avec qui nous travaillons investissent déjà dans le rachat de business, et le faisaient bien avant que nous lancions DotMarket. Ce que nous apportons, c’est une source fiable de nouveaux business à acheter, avec un travail de filtrage qui permet de gagner du temps.

Côté vendeurs par contre, même s’il y a des milliers d’éditeurs et éditrices de sites en France, assez peu finalement sont vraiment conscients de l’existence d’un marché de la revente possible de leurs actifs. C’est donc un travail quotidien que de contacter et d’éduquer cette audience.

Et une fois ce travail est fait, il reste à auditer les sites, les valoriser, trouver un accord sur le prix de vente… Un vrai métier à temps plein !

Peux-tu nous décrire le(s) profil(s) type d’acheteurs / vendeurs ?

On a identifié 4 profils d’acheteur et 6 profils de vendeurs à ce jour.

Côté acheteurs

  1. L’investisseur débutant, qui cherche un side project dans lequel investir, entre 0 et 20’000€ en général maximum, histoire de se lancer sur le web.
  2. L’éditeur de site déjà installé, dont le budget peut aller de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d’euros et qui achète pour développer son portefeuille.
  3. L’agence média, de la plus petite à la plus grosse, avec des budgets autour de quelques dizaines à quelques centaines de milliers d’euros, voire dépassant le million pour les plus grosses agences.
  4. L’entrepreneur qui achète avec vision de croissance externe pour son business actuel ou qui achète pour reprendre un business suite à la vente ou l’arrêt de sa précédente activité. Ou bien pour se lancer.

Côté vendeurs

Pourquoi vendre un business qui tourne, c’est la question qu’on nous pose le plus ! Voici les raisons valables (non exhaustives).

  1. Le vendeur qui a fait le tour de son projet et qui souhaite passer à autre chose.
  2. Le vendeur qui veut encaisser un joli chèque pour réinvestir (dans un autre projet web, dans une maison…)
  3. Le vendeur qui reconnait qu’il a atteint le max de ce qu’il peut obtenir de son business et décide de revendre au pic.
  4. Le vendeur dont le site commence à décliner et qui sent qu’il ne pourra pas, ne saura pas, ou n’aura pas la motivation de retourner la situation.
  5. Le vendeur qui ne savait pas qu’il pouvait vendre et s’en tirer avec un joli chèque, effet surprise et envie d’encaisser rapidement une jolie somme.
  6. Et forcément le vendeur qui a monté un site juste pour le revendre. Ici, c’est quitte ou double, mais avec beaucoup de déchets car la volonté de revendre « vite » peut pousser certains éditeurs à « forcer » les choses et diminuer la pérennité du site…

Quelles sont les choses les plus importantes à considérer pour une potentielle revente ?

Une vente se prépare. Il est possible d’optimiser de nombreuses choses en amont d’une revente (design du site, marge, aspects techniques…). Le plus important, pour faciliter une vente, c’est de bien préparer son dossier.

Nous accompagnons les vendeurs sur cette étape. Mais rien ne remplace une organisation rigoureuse et un suivi propre de ses performances au fil des mois et années. Surtout sur un site e-commerce ou un SaaS ou les dépenses sont en général plus importantes et variées que sur un site de contenu. Plus le suivi et l’analyse des « chiffres » sera simple et claire, plus l’acheteur aura confiance dans le dossier.

Il n’y a rien de plus compliqué qu’un vendeur n’ayant pas une réelle connaissance de ses frais publicitaires, n’ayant pas conservé ses factures d’achat de produits, liens ou services, ne faisant pas forcément attention à son taux de retour, voire même à sa marge nette… Beaucoup de dossiers sont refusés par manque de clarté des données, et une incapacité, à court terme, d’auditer précisément un site pour lui attribuer une valeur. Et sans audit complet, un site ne sera pas vendu sur DotMarket. C’est donc important dès le début de penser à la revente (suivi de ses dépenses, revenus, etc…) pour que le moment venu tout soit à disposition pour réaliser une due diligence claire et complète.

Quels sont les critères les plus importants pour tes acheteurs ?

On a beau avoir plus de 80 points de contrôle en interne, au final ce sont toujours les mêmes que regardent les acheteurs.

  • Le trafic (le volume, la tendance et la provenance)
  • Les revenus (le volume, la tendance et la provenance)
  • La marge (bien différente du revenu parfois…)
  • Le temps de travail à consacrer pour maintenir et faire croître le business

L’élément le plus sous-estimé à mon sens est la capacité concrète d’un acheteur à maintenir et développer un business… On a tendance à vouloir acheter juste parce que les chiffres sont reluisants, mais si on n’a pas le temps, les compétences ou l’énergie pour continuer le travail sur un site, pour ma part, je considère que c’est un investissement qui ne devrait pas forcément être fait…

Quelles sont les choses qui rassurent et plaisent aux acheteurs ?

La transparence ! Tout élément « non dit » en amont et découvert lors du processus d’analyse d’un acheteur peut-être un frein à l’achat. Personne n’aime les mauvaises surprises, mais de manière générale, personne n’aime les « surprises » au moment de ce type d’investissement. La clé, pour nous, et pour un vendeur, est donc de ne rien laisser au hasard pour éviter les surprises, bonnes ou mauvaises, lors des échanges avec un acheteur.

Bien sûr, au-delà de la transparence, les acheteurs aiment découvrir des données positives, comme évoquées dans la question précédente, mais au global, la confiance se base sur la transparence. Les partenaires de DotMarket viennent et reviennent car ils savent que nous ne laissons rien au hasard, nous ne « cachons » rien. Et c’est la clé. La transparence amène la confiance. Et la confiance amène le business, long terme.

Quelles sont les choses qui peuvent au contraire « refroidir » les acheteurs ?

Les surprises. Sans vouloir me répéter, toute surprise peut être négative car elle peut impacter le degré de confiance d’un acheteur dans le travail d’analyse fait par mes équipes.

Existe-t-il un « bon moment » pour revendre un site ?

Psychologiquement, c’est celui où un acheteur sent que c’est le bon moment de passer à autre chose ! Plus concrètement et de manière stratégique, le meilleur moment est selon moi dans une phase de stagnation. Vendre en pleine croissance est forcément intéressant aux yeux de l’acheteur, mais pour le vendeur, cela signifie que le « pic » de valorisation (calculé sur 6 à 12 mois d’ancienneté) n’est pas encore atteint.

Un site dont les revenus stagnent depuis plusieurs mois est donc en quelque sorte arrivé à maturité (vis à vis de son marché ou vis à vis de l’effort consenti par son éditeur). Et c’est donc à ce moment qu’il a la valeur marchande la plus élevée. Dès qu’il commence à baisser en trafic et revenus, sa valeur fera la même chose…

Quels sont tes conseils pour un éditeur qui n’a pas encore considéré la revente de son site ?

Ils pourraient être nombreux, mais le principal est de se poser la question de l’évolution possible, en toute transparence, de son site. Suis-je capable (énergie, patience, finance, compétence…) de maintenir mon site en l’état, ou de le faire grossir, sur les 24 prochains mois ? Si la réponse est oui, autant garder le site. Si la réponse est non, alors se pose la question de l’intérêt d’encaisser aujourd’hui 24 mois (ou plus) de profit net et de passer à autre chose.

Existe-t-il des thématiques qui ont la cote ?

Bien sûr ! On a récemment fait une liste du TOP 10 des thématiques les plus demandées par nos acheteurs lors de l’inscription sur notre profil investisseur.

  1. Voyage
  2. Sport
  3. Finance
  4. Tourisme
  5. Mode / Accessoires
  6. Tech
  7. Education
  8. Bricolage
  9. Santé
  10. Beauté

Au-delà des thématiques, il y a surtout des modèles économiques qui ont la cote. Les sites de contenu principalement SEO, monétisés en affiliation et publicité ont tendance à bien mieux se vendre et surtout plus rapidement que d’autres.

As-tu des conseils concrets & applicables pour attirer des acheteurs et maximiser la revente d’un site ?

Pour ne pas être redondant avec mon conseil de suivi et d’archivage de toutes ses dépenses et de suivi précis de ses revenus, on peut « préparer » un site à la revente en corrigeant des aspects techniques pour faire gagner du temps au futur acheteur, mais surtout en travaillant, plusieurs mois à l’avance sur l’optimisation du ratio marge nette / temps passé.

Il vaut mieux réduire le nombre d’heures passées sur un site, quitte à réduire un peu la marge nette, que d’essayer de vendre un site avec une forte marge mais nécessitant 30+ heures de boulot par semaine. Le côté « résiduel », pour ne pas dire « passif » d’un site est un vrai atout aux yeux d’un acheteur.

Quelles sont les choses « à savoir » avant de mettre son site en vente ?

L’élément clé est de savoir combien peut valoir le site ! Beaucoup de vendeurs n’ont aucune idée de la valeur potentielle réelle de leur business et finissent par vendre au rabais. Nous avons développé un outil d’estimation pour aider les vendeurs à se faire une idée précise avant même de nous contacter. Et je pense que c’est la base. Une fois qu’on a un prix en tête, on peut décemment prendre la décision de poursuivre ou non, et on pourra plus facilement négocier avec les futurs acheteurs.

Comment se passe l’évaluation d’un site à vendre, quels sont les critères utilisés ?

Nous analysons plus de 80 points lors d’un audit complet. Il y en a environ 15 dans l’outil d’estimation « public », ce qui permet d’avoir une première fourchette de prix. Lors de l’audit complet, nous allons simplement beaucoup plus loin dans l’analyse des éléments. On analyse le profil des liens, le ratio de revenus par page pour identifier une potentielle dépendance à 1 ou 2 mots clés / pages, le degré de dépendance à un partenaire financier, le contrôle des contrats en place s’il y en a avec des partenaires, etc…

Chaque critère engendre un point bonus ou un point malus, et le prix final est déterminé en appliquant un multiple sur le profit net mensuel initial. Ce multiple est le fruit du cumul des bonus et malus comptabilisés.

Quelles sont les étapes d’une revente ?

La première étape consiste à fournir au vendeur une fourchette de prix potentielle. C’est le rôle de l’outil d’estimation ou du pré-audit que nous réalisons alors manuellement. Si la fourchette est validée par le vendeur, nous signons des documents pour contractualiser la collaboration, puis nous attaquons l’audit complet qui permet de 1) déterminer un prix plus précis et 2) valider si oui ou non le site est susceptible d’être vendu sur DotMarket.

Ensuite, on passe aux étapes de création du dossier de vente, la mise en avant auprès de notre réseau d’acheteurs, le filtrage des acheteurs (via NDA et preuve de solvabilité), la négociation (que nous pouvons réaliser au nom du vendeur).

Une fois qu’une vente est prête pour confirmation, nous nous occupons de la mise à disposition des contrats de cession type rédigés par nos juristes, de la partie séquestre financier et de la migration complète des actifs liés à la vente. Selon les cas, nous assurons également un suivi sur la prise en main du site, mais très souvent c’est le vendeur qui s’en occupe. Cela fait partie des « conditions » de vente que nous demandons en amont.

Quel est l’avenir de l’achat / revente de sites ?

C’est un marché qui ne peut que continuer à se développer. Face aux ROI fournis par la plupart des modèles d’investissement « classique », l’investissement dans un actif digital est improbable. Quel investissement permet d’obtenir dès la première année 20% ou plus de retour sur investissement, et possiblement 40 à 50% dès la seconde année ? Quel investissement continue de produire 12% de ROI annuel même en perdant 75% de ses performances (cas ultime de crash d’un site, qu’on a forcément voulu analyser dans notre stratégie de communication).

Aucun, sauf en cas d’investissement très volatile / risqué sur les cryptomonnaies ou dans une startup. Reste à éduquer le grand public à ce type d’investissement qui requiert tout de même des compétences plus poussées que l’achat d’un appartement ou l’achat d’actions, c’est certain. Nous y réfléchissons pour l’avenir…

As-tu des exemples de success stories à partager ?

Les meilleures success stories sont encore à venir. Nous sommes trop jeunes pour que je puisse te raconter des histoires de sites achetés il y a 2 ou 3 ans et revendus 4 fois leur prix d’achat aujourd’hui. Mais j’espère en avoir beaucoup à raconter dans les années qui viennent !

À ce stade, je me contente d’être satisfait de savoir que la vaste majorité des sites vendus ont maintenu ou gagné en trafic et en revenus. On n’obtiendra jamais 100% de succès, mais tout le travail de filtrage en amont des vendeurs et également des acheteurs (en trouvant le bon acheteur pour chaque site) doit nous permettre de réduire au maximum les histoires moins positives.

Quel est l’avenir de Dotmarket ?

Pour 2020 et 2021, l’objectif est de poursuivre notre croissance en France et de devenir la plateforme leader, pas uniquement sur le volume mais surtout sur la notion de crédibilité et d’autorité.

Dès 2021, nous étudierons la possibilité de lancer 1 ou 2 marchés supplémentaires en Europe. Sous 3 à 5 ans, nous visons une place parmi les leaders en Europe sur ce marché. Cela impliquera de réussir à dupliquer le modèle Français, et pour y parvenir, il faut déjà avoir une base ultra solide en France. Donc, step by step… !

5 Façons de Transformer des Visiteurs en Lecteurs Réguliers

5 Façons de Transformer des Visiteurs en Lecteurs Réguliers


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Mes journées commencent toujours de la même façon. Première chose le matin : un tour sur Google Analytics pour consulter les statistiques de la veille. Quand on gère un média en ligne, on a forcément besoin de suivre les chiffres. Mais le risque, c’est de ne plus voir les visiteurs comme des « vraies personnes ».

Mon objectif avec Homelisty est de construire une marque média. Chaque visiteur doit sentir qu’il a enfin trouvé le site qui va l’aider et l’accompagner à vivre mieux à la maison, que c’est une ressource qu’il va enregistrer dans ses favoris, qu’il va partager avec ses proches et qu’il va consulter de manière régulière. Je préfère avoir une audience moins importante, mais fidèle et régulière.

Voici les choses que nous mettons en place sur Homelisty.com pour transformer les visiteurs en visiteurs réguliers.

1 – Humaniser le site

C’était l’un des gros projets l’année dernière, notamment lorsque nous avons fait appel à des contributeurs pour la rédaction des contenus sur Homelisty.com

Je souhaitais que chaque article raconte une histoire, à travers l’expérience et le vécu du contributeur. Nous avons donc retravaillé notre stratégie édito pour faire passer le message et nous l’indiquons également dans chaque brief pour que les contributeurs n’hésitent pas à utiliser le « je » et à présenter des anecdotes personnelles.

Nous avons également mis en place les pages auteur sur WordPress avec une photo et une biographie. Même s’il y a encore beaucoup de choses à améliorer, le site semble beaucoup plus humain qu’avant.

2 – Créer des rendez-vous

Tout comme les séries, les émissions radio ou même les podcasts. Il est important de créer des rendez-vous avec nos lecteurs pour qu’ils s’habituent à consulter notre site de manière régulière. C’est ce que nous proposons avec la mise à jour quotidienne ou hebdomadaire de certains articles comme par exemple notre page pour trouver des bons plans pour la maison et celle qui fait découvrir, chaque mardi, les nouveautés déco de la semaine.

Une autre manière de convertir des visiteurs en lecteurs réguliers est de les faire participer et de les impliquer. Sur Homelisty par exemple, nous pourrions demander à notre audience de partager des photos de leurs intérieurs pour créer une série de Home Tours.

3 – Répondre aux commentaires

Les positifs, comme les négatifs. Que ce soit sur notre site, sur notre page Facebook, Pinterest ou Instagram, je pense qu’il est important de répondre à chacun des commentaires que l’on reçoit de la part des internautes. Et si la réponse apporte de la valeur, c’est encore mieux. Je me suis aperçu au lancement d’Homelisty que les commentaires étaient souvent ignorés sur les sites concurrents, ou bien très « formatés ». Pas besoin d’un effort immense pour faire la différence. Par contre, l’internaute s’en rappellera et appréciera certainement le fait que vous avez pris le temps pour vraiment lui apporter une réponse précise à sa question ou à son retour. Les petites choses font la différence…

4 – Proposer une newsletter

Elle est pour l’instant hebdomadaire, avec un shooting chaque jeudi soir à 19h (encore l’idée du rendez-vous régulier). Mais certains médias en ligne vont plus loin en proposant des newsletters quotidiennes. J’aime également beaucoup l’idée de créer différentes listes d’abonnés par intérêts. Pourquoi pas un email uniquement pour la déco, un autre pour le rangement, une news pour le jardin ? La newsletter est un bon rappel pour fidéliser et communiquer auprès des visiteurs que vous avez comme abonnés et qui n’ont pas forcément le réflexe de revenir sur votre site directement.

5 – Aller au-delà des attentes des utilisateurs

Vous avez déjà remarqué à quel point, en tant que consommateur, on retient beaucoup plus facilement les expériences négatives que positives avec les services clients ? Il suffit de peu pour surprendre. C’est l’effet wow. En tant que média en ligne, pour se démarquer et fidéliser les lecteurs, on peut mettre en place des stratégies qui mènent à l’enchantement des visiteurs. Pourquoi pas prendre le temps de contacter par email une personne qui a laissé un commentaire négatif, offrir une checklist gratuite pour compléter un article, partager avec votre audience des vrais bons plans que vous avez négocié avec des partenaires e-commerce…

En conclusion

Toutes ces choses prennent du temps, mais finissent par faire la différence. Plus vous vous adressez à votre audience comme à de vraies personnes, plus elles auront l’envie de revenir sur votre site pour découvrir ce que vous pouvez leur apprendre, leur offrir, leur faire découvrir.

Et pour trouver des idées, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Posez-vous simplement la question de ce que vous aimeriez trouver sur votre site idéal.

monétisation media en ligne

10 Façons de Monétiser un Média en Ligne


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Le nerf de la guerre ! La monétisation des médias en ligne se réinvente à travers des solutions qui permettent aux éditeurs de contenu de développer leurs revenus, sans pour autant compromettre leur intégrité éditoriale.

Voici 10 façons de monétiser une audience en ligne.

1 – Utiliser l’affiliation

C’est ma méthode préférée pour monétiser le trafic d’Homelisty.com. L’affiliation, ou le marketing à la performance, offre une manière native et simple de monétiser un site. Il suffit de parler de produits ou de services que vous recommandez à votre audience, et de faire un lien vers la fiche produit pour accompagner le lecteur jusqu’à la transaction. L’affiliation et le content commerce vont main dans la main. Les médias en ligne qui publient du content commerce et monétisent via l’affiliation offrent aux visiteurs du contenu qui informe, éduque et connecte aux meilleures ressources.

2 – Afficher du display

La manière la plus évidente de monétisation d’une audience en ligne. Il suffit de s’inscrire à une régie publicitaire, comme Adsense par exemple, et d’afficher des bannières sur son site. Certaines solutions comme Ezoic permettent aux éditeurs de contenu d’optimiser leurs revenus en testant différents formats publicitaires et emplacements de manière automatique.

3 – Vendre en direct

Vous connaissez parfaitement votre audience ? Cette méthode de monétisation consiste tout simplement à répondre aux besoins de votre lectorat en leur proposant des produits ou des services adaptés. Je pense que l’on va voir de plus en plus de médias en ligne développer cette méthode de monétisation. Surtout avec l’émergence des DTC et DNVB. Les solutions comme Shopify permettent à n’importe qui de vendre des produits en ligne.

Le site Food52.com reste pour moi le meilleur exemple du moment. Les fondatrices ont d’abord développé une audience fidèle à travers du contenu pour ensuite questionner les visiteurs sur leurs besoins. Le résultat ? Une ligne de produits imaginés et créés par Food52, selon les besoins de ses visiteurs.

Le site Food52.com développe des produits en interne, pour les vendre directement sur leur site
Le site Food52.com développe des produits en interne, pour les vendre directement sur leur site

Le média en ligne propose un shop en ligne, qui comprend des produits créés par Food52 mais également des articles d’autres fabricants. L’éditeur peut ensuite facilement insérer des recommandations de produits qui sont pertinentes selon le contenu.

Le média en ligne food52.com monétise son contenu en insérant des recommandations de produits pertinentes dans ses articles
Le média en ligne food52.com monétise son contenu en insérant des recommandations de produits pertinentes dans ses articles

4 – Mettre en place du e-commerce embarqué

Une alternative à l’affiliation qui se développe de plus en plus, notamment grâce aux solutions techniques comme Tipser ou Bonsai. Le e-commerce embarqué permet aux publishers de proposer du content commerce à leur audience, sans pour autant les rediriger vers un site externe. La transaction s’effectue directement sur le site de l’éditeur.

Voici un exemple d’intégration de la solution Tipser sur le site allemand InStyle.de.

Un exemple de e-commerce embarqué avec la solution Tipser sur le site InStyle.de
Un exemple de e-commerce embarqué avec la solution Tipser sur le site InStyle.de

Les recommandations de produits ne redirigent pas vers un site e-commerce tiers, mais vers une page de checkout interne directement sur le site du média instyle.de

La transaction s’effectue directement sur le site de l’éditeur

5 – Proposer un abonnement / paywall

L’abonnement permet à l’éditeur de proposer du contenu exclusif, moyennant une inscription payante. Un bon exemple est le site positivr.fr, qui propose différentes options d’abonnement pour ses lecteurs.

Le paywall est un système similaire, majoritairement utilisé par les sites de presse. Il peut prendre différentes formes. Le lecteur a généralement accès à un nombre limité d’articles, s’il souhaite en consulter davantage, il doit payer un abonnement pour accéder au contenu.

Un exemple de paywall sur le site Le Figaro
Un exemple de paywall sur le site Le Figaro

Dans cet exemple du site Le Figaro, une partie seulement de l’article est accessible. Pour avoir accès au contenu complet, il faut s’abonner.

Les différentes options d'abonnement numérique Le Figaro
Un exemple de paywall sur le site Le Figaro

6 – Mettre en place des partenariats

On parle ici d’opérations partenaires comme des articles sponsorisés. Les partenariats permettent de mettre en avant des marques, des produits ou des services à travers des opérations dédiées. De plus en plus de médias en ligne ont désormais des agences internes pour la gestion de ces partenariats. L’objectif est d’accompagner le client de A à Z, du brief à la publication en live. C’est ce que nous proposons via notre Studio Homelisty pour des opérations avec des partenaires comme MADE.COM par exemple.

Un exemple d'article partenaire sur Homelisty.com pour l'annonceur MADE.COM
Un exemple d’article partenaire sur Homelisty.com pour l’annonceur MADE.COM

7 – Organiser des événements

Ce n’est plus vraiment d’actualité à l’heure de la crise sanitaire, mais certains éditeurs avaient misé gros sur les événements pour diversifier leurs sources de revenus. Le site apartmenttherapy.com par exemple, avait prévu d’organiser l’événement Small/Cool Experiences. Le confinement a poussé le média en ligne à s’adapter en proposant cet événement… en ligne !

8 – Vendre des liens

Un business qui peut rapporter gros. Certains annonceurs sont prêts à payer beaucoup d’argent pour obtenir des liens SEO qui viennent de sites de qualité. Les deals peuvent se faire en direct, via des agences de SEO ou bien par le biais de plateformes comme GetFluence.com qui mettent en relation des éditeurs et des annonceurs.

9 – Proposer des formations

Les formations et les coachs ne se limitent plus au monde du développement personnel ! Imaginons un média en ligne dans le domaine de la photographie. L’audience est probablement intéressée par des tests et des avis de produits, mais également par des tutos pour améliorer leur technique. L’éditeur de contenu thématique peut certainement proposer des formations qui vont dans ce sens.

10 – Revendre son site !

Certains sont spécialisés dans ces opérations de flipping. On achète un site avec du potentiel, on le boost et on le revend. D’autres groupes médias en ligne comme dotdash.com ont une autre approche. Ils achètent des sites qui ont déjà de grosses audiences dans la logique de les optimiser en interne pour dévoiler le potentiel de monétisation. Quoi qu’il en soit, il y a de belles opportunités de revente si votre site attire une audience qualifiée et ciblée.

Toujours penser à son audience avant de monétiser

Quelle que soit la méthode de monétisation que vous choisissez (certainement un mix de plusieurs solutions), il est toujours préférable de commencer par penser à votre audience. Vos lecteurs sont à la recherche d’inspiration, d’informations techniques, de divertissement ou de recommandations shopping ? Cette réflexion peut déjà vous aiguiller pour choisir une méthode de monétisation plutôt qu’une autre. Il est également préférable de mettre en place des tests pour voir comment répond votre lectorat. L’audience vient toujours en premier, plus vous avez de lecteurs et plus vous connaissez leurs habitudes et besoins, plus vous serez en mesure de leur proposer une expérience qualitative, tout en monétisant votre trafic.

Augmenter production de contenu

Comment Augmenter sa Production de Contenu, sans Perdre en Qualité

On s’est déjà interrogé sur le volume de contenu à produire dans l’article faut-il publier plus pour gagner plus. C’était la partie « combien ».

Si vous avez identifié le fait que pour votre activité, il faut passer à l’étape suivante et publier plus de contenu, il faut désormais trouver des solutions pour la partie « comment ».

En bonus, on va également ajouter une contrainte qui est la qualité du contenu. N’importe qui peut publier énormément de contenu de mauvaise qualité. Mais j’imagine que si vous lisez cet article, ce n’est pas votre objectif !

Je partage sur ce blog mon expérience en tant que fondateur d’Homelisty.com. Au cours de ces 5 dernières années, j’ai eu l’opportunité de tester différentes approches en ce qui concerne la production de contenu. J’explique tout simplement dans cet article ce qui semble fonctionner pour mon business.

Les bons outils

Airtable, Trello ou Asana… Peu importe, ces outils pour gérer un média en ligne sont tous excellents. Après avoir utilisé Google Sheet pendant presque plus de 3 ans pour gérer la production de contenu chez Homelisty, nous avons cherché un système de gestion de projet plus adapté. Aujourd’hui, tout est basé sur Asana, c’est le poumon d’Homelisty ! Pour compléter, nous utilisons G Suite pour la gestion des briefs et de la documentation.

Nous avons un flux édito sur Asana qui permet de suivre qui fait quoi, quand et comment. Il est basé sur un système Kanban et donne un aperçu très utile de l’avancement pour chaque article.

Au minimum, il vous faudra un outil qui permet de suivre la production de contenu et de planifier votre calendrier éditorial. Un autre aspect important, c’est le suivi de votre budget, surtout si vous avez l’ambition d’augmenter le volume de production. Attention cependant, l’erreur est de devenir trop dépendant des outils et de ne pas laisser assez de place pour les situations imprévues.

La bonne équipe

Mettre en place la bonne équipe pour accompagner la croissance de votre activité éditoriale. C’est certainement la partie la plus compliquée et chronophage. La toute première étape, c’est de trouver les bons contributeurs, ceux qui vont produire du contenu de qualité pour répondre aux questions et besoins de votre audience.

Chez Homelisty, on préfère toujours travailler avec des contributeurs qui ont une expérience « terrain ». Un article sur l’organisation et le rangement sera beaucoup plus parlant pour les internautes si l’on fait intervenir un coach en rangement. Un article sur les tendances déco à venir ? Nous allons faire appel à un(e) journaliste spécialisé(e) qui passe ses journées à décrypter les nouveautés des marques et des boutiques pour la maison.

Pour la gestion des contributeurs, la création des briefs, l’édition du contenu, il faut faire appel à un responsable éditorial ou à un content manager. Son rôle est également d’animer le réseau de contributeurs, de les former et de les motiver.

Chez Homelisty, nous avons une personne de l’équipe qui est dédiée à l’intégration du contenu dans le CMS. Ce n’est ni la responsabilité du responsable édito, ni celle des contributeurs. Notre intégrateur CMS s’occupe du formatage des articles, de l’intégration des images, des légendes… L’avantage, c’est que les contributeurs n’ont pas à s’en occuper, ils peuvent donc se concentrer sur ce qu’ils font de mieux, à savoir imaginer et créer du contenu de qualité ! Même chose pour le responsable éditorial qui n’a pas à gérer ces aspects techniques.

Les bons systèmes

Ma partie préférée. Imaginer et mettre en place des systèmes, des process et des workflows pour que chaque personne de l’équipe sache exactement qui fait quoi, quand et comment. Les systèmes et les process vont vous aider à augmenter la production de contenu, tout en maintenant la qualité que vous souhaitez.

Un système regroupe toutes les choses nécessaires dont votre organisation à besoin pour produire un résultat. Un process contient toutes les étapes du système pour arriver à ce résultat. L’objectif est de découper la création d’un article, de A à Z, et d’attribuer chaque étape à une personne responsable. J’ai énormément appris ces 2 dernières années sur les systèmes, les SOP (standard operating procedure) et les workflow au point de parfois tomber dans l’extrême ! Nous utilisons également beaucoup les checklists. Surtout après avoir lu le livre The Checklist Manifesto.

Les systèmes et les process peuvent effrayer certaines personnes, surtout les profils créatifs. Tout semble très rigide et figé. D’expérience, c’est tout le contraire. Un bon système permet justement de garantir que les choses récurrentes sont faites plus facilement et plus rapidement, tout en garantissant un niveau de qualité élevé. Au final, ces process donnent aux personnes de l’équipe l’opportunité d’être beaucoup plus créatives, quand il le faut ! L’idée est donc de créer des systèmes qui permettent aussi d’encourager la créativité, et surtout, de ne pas rester figer. Un système doit évoluer. Si par exemple vous constatez une erreur ou quelque chose qui ne fonctionne pas ou qui prend trop de temps, il ne faut pas hésiter à mettre à jour vos systèmes pour les optimiser.

La bonne documentation

De la documentation pour accompagner et détailler chaque process. Dès que nous avons un besoin en particulier, sur une tâche récurrente, nous créons de la documentation pour expliquer en détail comment faire les choses. Cette documentation peut prendre la forme d’un Google Doc, ou d’un screencast si nécessaire.

C’est du travail, mais c’est vraiment très utile. Surtout lorsque vous souhaitez augmenter votre production de contenu et que votre équipe grandit. Et encore plus si votre organisation est remote ! Chaque membre de l’équipe est responsable de sa propre documentation et de sa mise à jour.

La bonne attitude

Rester flexible ! Aucun process ne peut couvrir 100% de la réalité. J’ai fait l’erreur dans le passé de tout vouloir mettre dans des systèmes, des process et des SOP. Le problème c’est que le message envoyé à l’équipe était : ne me dérangez pas, toutes les réponses sont dans la documentation ! Le risque, c’est que les personnes de l’équipe vont appliquer à la lettre la documentation, coûte que coûte. Alors que la bonne attitude est d’utiliser la documentation et les process comme des supports tout en restant ouvert aux imprévus. La réflexion personnelle est toujours plus importante que de suivre une liste de choses à cocher.

Déconstruire pour reconstruire

Tout fonctionne, jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus !

C’est la chose la plus importante que j’ai apprise ces derniers mois. J’ai toujours tendance à vouloir trouver une approche qui va accompagner la croissance d’Homelisty sur le long terme. Mais la réalité, c’est que ça fonctionne par phase. Une phase peut durer quelques mois, mais il est très important de se questionner régulièrement sur l’approche, l’équipe, les systèmes et les workflow pour s’assurer qu’ils accompagnent votre croissance au lieu de la freiner.

Même chose pour les outils. Si quelque chose fonctionne pendant 6 mois et permet de passer à la prochaine étape, le risque est de s’y attacher. Le monde des médias en ligne évolue tellement rapidement qu’il faut toujours être prêt à changer son approche et sa façon de faire les choses.

J’essaye donc de rester le plus stoïque possible ! Dès que je constate qu’un système ne fonctionne plus, je n’hésite pas à le changer, ou même à l’abandonner pour en imaginer un nouveau qui va permettre de coller à nos besoins. Même si j’ai passé énormément de temps à le créer et à l’implémenter. C’est parfois frustrant, mais je pense que c’est ce qui fait la différence entre une organisation qui sait se réinventer et une organisation qui stagne.

Faut-Il Publier Plus de Contenu Pour Gagner Plus ?


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Vous avez trouvé un modèle qui fonctionne, vous avez compris ce qui intéresse votre audience et vous avez commencé à construire votre équipe. Sachant que les possibilités de contenu sont quasi-infinies, il ne vous reste plus qu’à publier plus pour grossir votre trafic. Ça semble évident !

Mais chez Homelisty, on aime bien remettre les choses qui nous semblent évidentes en cause. On passe pas mal de temps à se poser des questions pour essayer de trouver des réponses plus efficaces, celles qui demandent le moins d’efforts et de ressources possibles pour atteindre nos objectifs.

Dans cet article par exemple, j’expliquais que la façon la plus simple de gagner plus en affiliation n’était pas forcément d’augmenter les visites sur son site, mais tout simplement de décrocher son téléphone et de demander une hausse de rémunération !

Ce parallèle me permet d’émettre un petit avertissement à l’heure où certains dénoncent l’infobésité. Produire plus de contenu n’est pas toujours la bonne solution pour les publishers, les médias en ligne et les éditeurs de contenu affinitaire. Selon moi, la question à se poser est de savoir comment augmenter la production du « bon contenu ». Cela rejoint l’idée que nous présentons à nos partenaires sur Homelisty.com : le bon contenu, au bon moment et au bon endroit. Et bien évidemment, cela dépend de vos objectifs, de vos ressources et de votre budget.

Gagner plus : revenus, trafic, notoriété

Quand je parle de « gagner plus », je ne me limite pas aux revenus générés par les publicités de votre site, que ce soit du display, de l’affiliation ou des articles partenaires. Je me réfère également au trafic, aux pages vues mais aussi au concept de notoriété pour les éditeurs qui souhaitent construire une marque média.

Certains publishers choisissent de se focaliser sur une production de contenu très légère, mais avec des articles très détaillés et très souvent mis à jour. Ces éditeurs ne jouent pas au jeu de la course à la page vue pour déterminer le succès de leur site.

C’est par exemple le cas du site de référence Wirecutter. Du moins c’était la stratégie de son fondateur Brian Lam à son lancement. Fatigué de publier pour publier lors de son précédent job, il a voulu mettre en place un business différent qui se concentre sur la richesse de l’information plutôt que sur sa quantité.

D’autres médias en ligne adoptent une stratégie radicalement différente. Ils privilégient le nombre d’articles à publier chaque jour. Certains sites comme Buzzfeed peuvent mettre en ligne plus de 200 articles quotidiennement (source de 2016, j’imagine que les chiffres 2020 sont plus élevés !).

Personnellement, je me pose souvent la question de notre responsabilité en tant qu’éditeur de contenu sur ce concept d’infobésité, qui peut facilement mener à une surcharge émotionnelle. Et sachant qu’aujourd’hui, n’importe qui peut devenir un éditeur de contenu (lancer un blog, un média en ligne ou même un compte Instagram), la bataille de l’attention fait rage.

J’imagine que 99% des publishers se sont déjà posé la même question. Comment publier plus de contenu ? Mais est-ce vraiment la bonne question à se poser quand on veut grossir son trafic, sa notoriété, ses revenus ?

Less is more ?

Plus ne veut pas dire mieux.

Un article du site Digiday (source) met en avant des éditeurs qui choisissent d’aller à l’opposé d’une stratégie de publication intensive. Et ce ne sont pas des sites de niche. The Guardian et même Le Monde sont cités.

Le scale ne suffit pas. On peut produire beaucoup d’articles de mauvaise qualité. N’importe qui peut publier beaucoup de contenu de très faible qualité. Certains arrivent même à l’automatiser. Avec des plateformes qui donnent accès à des services de rédaction pour le web, que l’on peut connecter via des API à son CMS, il est aujourd’hui possible d’avoir un site quasi automatisé qui pousse du contenu jour et nuit de manière constante. C’est un tout autre business model et cela demande également des efforts, mais ces efforts sont très différents de ceux dont nous avons besoin pour grossir Homelisty en tant que marque média.

Si vous êtes dans une logique long terme, le but du jeu, c’est de pouvoir mettre en place une organisation qui propose du contenu de qualité, de manière régulière et constante.

La notion de qualité pour le contenu est vague, elle est employée à toutes les sauces ! Dans notre cas chez Homelisty, ça veut dire du contenu qui donne les idées, l’inspiration et les ressources nécessaires à nos lecteurs pour vivre mieux à la maison. Chaque éditeur peut utiliser sa mission pour le guider dans sa production de contenu.

Quel est le bon modèle ?

Quel modèle choisir entre publier beaucoup de contenu et publier peu ?

Quelques calculs et projections peuvent vous aider à faire ressortir les modèles économiques des deux approches. Vous pouvez vous baser sur le CPM moyen de votre industrie, et sur le coût de production d’un article.

C’est l’approche la plus simple pour avoir une première vision. Pour aller plus loin, il faut également prendre en compte le fait que plus vous publiez du contenu, plus vous allez devoir le gérer ! Et cette gestion va demander des ressources en temps et en argent.

Un article très long et détaillé coûte-t-il plus cher à produire que 10 articles courts et moins « qualitatifs » ? Qui dit 10 articles à publier dit 10 fois le même process à répéter pour l’intégrateur CMS, 10 briefs à créer, 10 contributeurs à gérer… Mais un article très long et qualitatif va demander beaucoup plus de temps, de recherche et d’édition.

J’aimerais bien connaître le coût actuel de production d’un seul guide de Wirecutter. Je n’ai pas retrouvé la source, mais dans une interview il y a quelques années, son fondateur Brian Lam indiquait que chaque article coûte entre 5’000 et 10’000$ à produire.

Je voulais ajouter à cet article un tableau qui compare les deux approches : publier beaucoup / publier peu, avec les avantages et inconvénients. Mais j’ai réalisé que les informations se contredisent trop facilement et ne sont pas factuelles. Car encore une fois, cela dépend des éditeurs et de l’approche que vous adoptez.

Par exemple, on pourrait penser que publier peu va demander moins de ressources et va prendre moins de temps à votre équipe édito. Sauf que pour faire un article très détaillé, votre responsable éditorial va certainement devoir contacter différentes sources, regrouper les informations, les éditer, les vérifier…

Encore une fois, il semble évident que rien n’est évident !

Le bon modèle est celui que vous choisissez !

Chaque éditeur doit donc trouver le modèle qui lui correspond. Pour Homelisty, je passe souvent par des phases de remises en question. Parfois, j’ai clairement envie de privilégier très peu d’articles et de donner à l’équipe la méthode pour une mise à jour très régulière du contenu. L’objectif : construire une ressource plutôt qu’un média. La vision est donc d’avoir peu d’articles, mais garantir que chaque contenu est le meilleur possible pour l’internaute. Et parfois, j’ai envie de publier énormément d’articles, non pas juste histoire de publier, mais car je sais que l’on a désormais les ressources, les capacités et l’équipe pour faire du contenu de qualité à la demande. Et que notre audience en redemande !

Notre modèle actuel est un mix des ces deux approches. Et on adapte selon les résultats. Le plus important, c’est de rester flexible et de se remettre en question. Ce qui marche aujourd’hui ne donne aucune garantie sur ce qui va fonctionner demain. C’est certainement la raison pour laquelle j’aime autant cette activité d’éditeur en ligne !

J’ai rapidement compris que notre approche doit tout le temps se réinventer pour rester dans la course. En tant qu’éditeur, peu importe votre stratégie. Tout fonctionne. Certains sites publient très peu, d’autres beaucoup. Dans les deux cas, il est possible de construire des business ambitieux qui vont chercher de la croissance sur le long terme.

Quelle est votre approche en ce qui concerne la production de contenu ? Avez-vous déjà trouvé le modèle que vous privilégiez ?

Les Outils Nécessaires pour Lancer, Gérer & Développer un Média en Ligne

Lancer un média en ligne comme Homelisty.com est vraiment simple.

Les barrières à l’entrée sont basses. N’importe qui peut enregistrer un nom de domaine, installer un CMS (content management system) comme WordPress et commencer à publier du contenu qui sera instantanément disponible.

Et même si la stratégie est essentielle pour gérer et grossir un média en ligne, il existe un tas d’outils pour passer de la vision à l’execution.

J’en avais déjà présenté certains sur Homelisty dans l’article sur le travail à la maison.

Cette liste a pour objectif de regrouper tous les outils que nous avons testé et que nous utilisons chez MEDIALISTY, pour gérer notre activité d’éditeur de contenu.

Certains liens dans cette liste sont affiliés, vous vous en doutez sur un site qui parle de content commerce ! Vous trouverez dans cet article notre opinion transparente et honnête, si nous listons un outil, c’est que nous pensons qu’il est intéressant.

Mon conseil : notez ce dont vous avez besoin, testez ce qui fonctionne pour vous et adaptez à vos outils existants. Le piège, c’est de passer plus de temps à chercher l’outil parfait qu’à développer son business ! Si vous débutez et que vous avez un budget limité, ne dépensez pas votre argent dans ces services. Misez tout sur le contenu et sa diffusion !

Les startups ou les entreprises qui développent ces solutions sont aussi des expertes du marketing en ligne, ils savent exactement comment vous vendre leurs services. Même si certaines sont gratuites, la plupart ont des abonnements payants mensuels. Et quand on fait le total à la fin du mois, on se rend compte que le budget peut vitre grimper.

Je suis curieux de connaître vos avis et vos recommandations. Laissez un commentaire avec vos suggestions pour la prochaine mise à jour de cet article.

Pour publier & gérer le contenu

WordPress

Gratuit, facile d’utilisation. Pour une structure comme MEDIALISTY c’est pour l’instant la solution la plus simple. Pas besoin de créer un CMS custo comme le Washington Post avec Arc Publishing !

Pour tous nos besoins particuliers, on a une série de plugins sur-mesure avec des fonctionnalités développées uniquement pour faciliter le travail de notre équipe.

Nous utilisons depuis plus de 3 ans ce thème WordPress payant et nous sommes en train de faire développer un design 100% sur-mesure pour Homelisty, via une agence spécialisée.

Pour gérer la tech & le développement

Nous n’avons pas encore de responsable tech & développement chez MEDIALISTY. Nous faisons appel à des freelances de manière ponctuelle, selon les besoins.

Codeable

Dans 99% des cas, je passe par la plateforme Codeable.io, spécialisée dans les développeurs WordPress. Vous décrivez votre projet et des développeurs prennent contact pour vous présenter leur offre. C’est une plateforme premium et chaque développeur est « vérifié » par Codeable. Le fait de passer par cette plateforme a un côté rassurant. La communication et le paiement se font uniquement via leur site internet.

Pour gérer le calendrier & l’équipe édito

Asana

Quand j’ai lancé Homelisty en 2015 je n’utilisais aucun outil pour le calendrier édito. Je n’avais même pas de calendrier éditorial. Je publiais du contenu et je stockais toutes mes idées dans le brouillon de WordPress. J’ai ensuite commencé à utiliser Google Sheet pour stocker mes idées.

Pendant presque 3 ans, tout mon calendrier édito était géré avec un simple tableur en ligne que je faisais évoluer selon les besoins. Je donnais accès à ce calendrier aux différentes personnes de l’équipe.

Au fur et à mesure, et quand l’équipe a commencé à grandir, j’ai cherché une solution plus solide, notamment pour pouvoir mettre en place un flux édito.

Le flux édito, c’est la réponse à la question « qui fait quoi, quand et comment ». De l’idée de l’article à sa promotion et sa diffusion. Quelle est la personne responsable pour chaque étape ?

On a utilisé Airtable pendant plus d’un an et l’outil est vraiment top. Certains décrivent Airtable comme Excel on Steroids. Vous pouvez tester Airtable gratuitement via ce lien (affilié). On peut absolument tout gérer via Airtable.

Enfin presque, car depuis quelques mois, j’ai basculé toute la gestion de l’édito sur Asana. La raison principale était la possibilité d’avoir des listes de tâches associées à chaque carte (une carte correspond à un article). Je ne vais pas rentrer dans les détails dans cet article. Si le sujet vous intéresse, laissez un commentaire. Ce sujet fera certainement un article à part entière.

Dynalist

Chez MEDIALISTY, on aime les checklists, on en a pour la plupart de nos process et systèmes. Si vous voulez savoir pourquoi on aime tant les listes, je vous recommande le livre Checklist Manifesto. Et si vous voulez découvrir Dynalist, voici un lien pour tester la version pro gratuitement pendant 1 mois.

mise à jour : on a récemment décidé de ne plus utiliser Dynalist comme outil collaboratif. Je continue à l’utiliser personnellement dès que j’ai des listes à faire ou des notes à prendre. Je recommande toujours Dynalist, mais nous essayons de limiter les outils utilisés par l’équipe pour ne plus se poser la question « au fait, ce document va dans un Dynalist, Google Doc, Asana ?!« .

À partir de maintenant, l’idée est de tout regrouper dans Asana et de n’utiliser que Google Docs en complément pour noter les détails des process, faire les briefs, la documentation…

Les outils d’affiliation

Les plateformes d’affiliation

Nous travaillons avec la plupart des plateformes d’affiliation sur le marché Français. Les grosses plateformes comme Awin ou Effiliation mais également Daisycon, Tradetracker, Affilae… Certains annonceurs ont des programmes d’affiliation gérés en interne (comme KaveHome par exemple) et utilisent des solutions de tracking en marque blanche.

Les aggrégateurs

En complément des plateformes d’affiliation, nous avons installé la solution Digidip qui transforme les liens « bruts » en liens trackés. C’est particulièrement utile si nous n’avons pas encore eu le temps de nous inscrire sur un programme.

Pour diffuser le contenu

TailwindApp

J’adore et je déteste TailwindApp !

J’adore car c’est un gain de temps immense pour toute la partie programmation des épingles sur Pinterest et Instagram. Mais je déteste car je trouve leur interface peu intuitive.

Il faut reconnaître que l’entreprise offre un support client très réactif, et que leur extension Chrome est aussi un bonus très pratique.

Si vous voulez tester par vous même, vous pouvez utiliser ce lien qui vous donne accès à 1 mois d’essai gratuit.

MailChimp

Chaque jeudi à 19h, on envoie la newsletter Homelisty à nos abonnés. Cette newsletter est gérée avec MailChimp. Il existe des tas de solutions d’emailing et ça mériterait certainement que je m’attarde davantage sur le sujet pour comparer les offres mais pour l’instant, ce n’est pas la priorité. Mailchimp est simple à utiliser, efficace et correspond parfaitement à nos besoins actuels.

Les outils pour les créas

Canva

Notre équipe utilise Canva quotidiennement pour toutes les créations graphiques. Les images à la une sur le site, mais également les épingles Pinterest, les publications Facebook ou Instagram.

Je l’utilise aussi pour faire des présentations et pitcher des partenaires ou encore pour notre Kit Media. Il existe une version payante, mais je n’ai jamais eu besoin d’y passer. La version gratuite offre pour l’instant toutes les fonctionnalités dont nous avons besoin.

Pour mesurer le trafic

Google Analytics

Le classique, indispensable. Il existe des alternatives mais pour nous rien ne remplace l’outil de Google.

Pour héberger le contenu

Planethoster

Vous n’avez pas besoin d’investir dans un serveur dédié si vous commencez tout juste ou que vous souhaitez tester votre concept. Par contre, je vous recommande de bien comparer les offres et surtout de prendre le temps de tester le service client de votre hébergement.

Envoyez quelques demandes par email ou passez un coup de téléphone à leur support pour avoir une idée de la qualité du service. J’ai longtemps utilisé OVH mais j’ai changé pour Planethoster pour la qualité et la réactivité de leur service client, à la fois commercial et technique.

AWS

Le service d’Amazon est très pratique et très accessible, on l’utilise pour nos backups. Par contre, la mise en place peut-être un peu technique. On passe donc par des développeurs spécialisés.

Pour gérer les paiements & les factures

Novaa

C’est le cabinet d’experts comptables pour les indépendants, les freelances et les entrepreneurs. Tout est géré à distance, mais il est également possible de rencontrer son comptable dans les bureaux à Paris. L’offre mensuelle couvre tous nos besoins et on apprécie la transparence des services.

Qonto

Nous avons profité d’une offre spéciale par le biais de Novaa pour ouvrir un compte pro chez Qonto. Le service est très simple à utiliser, l’ouverture en ligne est rapide. Il existe plusieurs offres, de 9€ à 99€ par mois.

Tiime

Tiime propose différentes applications et solutions pour faciliter la compta. Les applications sont gratuites et partagées avec l’expert comptable de Novaa. Nous utilisons leur application de facturation (Tiime Invoice) et leur application pour collecter et gérer les justificatifs (Tiime Receipt).

Pour gérer & optimiser les revenus

Ezoic

Ezoic est une plate-forme qui s’intègre à votre site pour, entre autres, optimiser vos revenus publicitaires display. En réalité, la solution propose bien plus que cette fonctionnalité, elle prend également en compte le comportement des utilisateurs pour proposer les formats de manière intelligente.

Pour communiquer avec l’équipe

Skype, Zoom ou Google Meet

Pas de préférence particulière pour un logiciel plutôt qu’un autre. Nous avons tendance à privilégier Google Meet mais Zoom et Skype font aussi le job parfaitement dès que l’on a besoin de faire une conference call avec partage d’écran.

Gsuite

C’est un indispensable pour notre équipe ! Pour l’accès à des drives partagés, des addresses emails @homelisty.com… On utilise également beaucoup de Google Docs et Google Sheet que ce soit en interne ou avec les contributeurs et les partenaires.

Asana

Je vous ai déjà présenté Asana en tant qu’outil pour gérer le calendrier édito. On l’utilise également comme outil de gestion de projets pour l’équipe, du brainstorming au process en passant par le suivi des partenariats.

Loom

Une petite extension Chrome super pratique pour faire des captures d’écran en vidéo. On l’utilise en interne pour certains de nos process ou expliquer comment faire certaines choses aux membres de l’équipe.

Le mot de la fin

Choisir les bons outils ne va certainement pas garantir le succès de votre média en ligne, mais il peut grandement y contribuer. Surtout si vous commencez à grossir votre équipe, à travailler avec des clients et des partenaires.

Choisissez les outils selon vos besoins. Chaque business est unique. Ce que j’ai appris, c’est que copier coller des systèmes ou des process d’autres business est souvent contre productif. Le plus efficace reste de s’inspirer des bonnes idées, pour les adapter à vos besoins et à votre façon de travailler.

Si vous cherchez des outils pour booster la productivité et être plus efficace, je vous recommande cet article.