Utiliser Amazon pour Valider des Sujets Content Commerce

J’ai déjà parlé à plusieurs reprises de la génération et surtout de la validation des idées de contenu pour un média en ligne comme Homelisty.com

Une manière toute simple et rapide pour valider de nouvelles idées, c’est d’utiliser Amazon.fr

Les Meilleures Ventes

Cette rubrique est particulièrement intéressante pour les éditeurs de Content Commerce. Je la consulte régulièrement.

La rubrique Meilleures Ventes Amazon
La rubrique Meilleures Ventes Amazon

Les meilleures ventes Amazon sont classées par catégories. Je choisis la ou les catégories en relation avec la thématique de mon site. Pour Homelisty.com, je sélectionne donc la rubrique Cuisine et Maison.

Les meilleures ventes Amazon Cuisine & Maison
Les meilleures ventes Amazon Cuisine & Maison

Je constate en un coup d’oeil que parmi les 10 meilleures ventes du moment, 4 concernent le linge de maison. Les internautes profitent généralement des soldes sur le linge de maison et des offres du Mois du Blanc pour remplacer les housses, les draps, les taies d’oreiller ou même les matelas.

C’est une première indication pour alimenter notre calendrier édito Content Commerce sur les prochains jours. Pour aller plus loin, je regarde les sous-catégories et j’affine mes recherches.

Les meilleures ventes Amazon par catégories
Les meilleures ventes Amazon par catégories

Pour aller encore plus loin, je consulte la rubrique Tendances (cliquez sur Toutes en haut à gauche du menu puis Tendances et Baromètre des ventes)

Le baromètre des ventes Amazon
Le baromètre des ventes Amazon

Cette rubrique est complémentaire aux meilleures ventes. Vous y trouverez les produits les plus demandés ainsi que les plus offerts. Le baromètre des ventes Amazon propose des mises à jour chaque heure.

Pour valider vos prochains sujets Content Commerce, je vous recommande de croiser les données des produits les plus demandés (les plus ajoutés aux listes de voeux et aux registres) avec le classement des meilleures ventes.

Pour aller encore un peu plus loin, direction la rubrique Promos.

La rubrique promo Amazon
La rubrique promo Amazon

Je cherche des idées pour notre rubrique shopping Content Commerce. Si les produits que je souhaite présenter sont en promo, j’offre un service supplémentaire à mes lecteurs (à noter que cela dépend de votre audience, vous connaissez certainement les besoins de vos visiteurs).

Pour en revenir au linge de maison, je remarque qu’Amazon propose en ce moment la sélection Mois du Blanc, avec 40% de réduction sur des couettes, des matelas et du linge de lit.

Cette information renforce l’idée de me positionner sur un article qui présente des bons plans sur le linge de lit. En plus d’avoir 4 références de cette catégorie dans le TOP10 des ventes, des housses de couette sont dans la section des produits les plus demandés et nous avons une promotion à mettre en avant.

Pour aller encore, encore un peu plus loin

Je retourne sur les meilleures ventes de la catégorie linge de lit, et je regarde les commentaires des clients sur les produits les plus vendus. Je note les points positifs, mais surtout les avis négatifs.

Ces informations sont précieuses, elles vont me servir à identifier les besoins des clients, les choses qu’ils aiment et surtout les choses qu’ils aimeraient changer dans le produit. Je collecte ces informations pour écrire mon contenu.

Un article Content Commerce chez Homelisty doit présenter quoi acheter, mais surtout pourquoi. Ces avis clients sont une mine d’informations pour les personnes en charge du contenu shopping. Vous pouvez même les utiliser dans votre contenu en insérant des commentaires des clients.

Si je devais aller encore plus loin, j’ouvrirais un Google Sheet, et je passerais une bonne heure à noter les points qui reviennent le plus régulièrement dans les avis négatifs.

Les commentaires et avis négatifs des produits sur Amazon
Les commentaires et avis négatifs des produits sur Amazon

Cette idée est inspirée par cet article de 2013 du site fastcompany.com, je vous recommande de le lire, c’est fascinant !

Le principe est de repérer tous les défauts des produits les plus vendus (qui ont déjà une validation du marché) pour créer des produits similaires, mais sans les défauts. En bonus, on pourra utiliser ces améliorations pour les faire ressortir dans les argumentaires de vente des fiches produits.

Ça va trop loin ?

L’attention est le nerf de la guerre. Internet n’a jamais produit autant de contenu, et ce n’est pas prêt de changer. Les gagnants seront les marques et les médias qui arriveront à capter l’attention des internautes. C’est pour cette raison que les marques deviennent des médias, et les médias deviennent des marques.

Avec toutes les infos et la data que nous collectons sur Homelisty, rien ne nous empêche de, par exemple, lancer notre propre marque de linge de maison. Le rapport statistique Amazon nous donne une liste des produits que nous vendons le plus en affiliation. Certaines plateformes d’affiliation proposent également un reporting détaillé par référence produit.

Les publishers sont de plus en plus agressifs sur cette stratégie de diversification. Buzzfeed a lancé une marque de Ice Cream à travers son site Tasty, TheSpruce vend sa propre marque de peinture sur Amazon et The New York Times commercialise une collection de vêtements à son image.

Le Content Commerce n’est plus un simple mot à la mode, c’est désormais un modèle validé à la fois par les internautes, les marques et les médias en ligne. En tant que publisher thématique, je suis très impatient de voir ce que cette année va nous réserver dans ce domaine !

Remarquez-vous cette tendance dans vos thématiques ? Que pensez-vous de ce process de validation ?

media geek

6 Personnes à Suivre pour les Medias Geek

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Le monde du Content Commerce et des médias en ligne évolue sans cesse, mais sur le principe, notre business reste le même depuis des années. Il est ultra simple et repose sur 3 axes (parfaitement expliqué sur le site amediaoperator.com)

A – publier du contenu

B – construire son audience

C – monétiser cette audience

Mais ce qui est simple n’est pas facile pour autant ! Construire et surtout développer un média en ligne, c’est énormément de travail. Parfois, on a juste besoin d’une inspiration, d’une discussion ou d’une bonne idée pour passer à la vitesse supérieure.

Voici une liste des « personnes à suivre » si vous êtes dans le monde du Content Commerce et des médias en ligne.

1 – David Nemetz

Fondateur de Bleacher Report, David Nemetz est actif sur Twitter et propose une newsletter avec l’accès à des articles sur son expérience. En ce moment, David est EVP/GM chez Bustle Digital Group. Un CV impressionnant, un profil 100% digital, en gros, il a certainement 2 ou 3 choses à nous apprendre sur l’univers des médias en ligne !

@ twitter

@ newsletter

2 – Kevin Jourdan

Kevin a de l’expérience en tant qu’éditeur de sites, mais on le connaît surtout aujourd’hui à travers son projet DotMarket, qui est une plateforme d’achat / vente de business en ligne. Côté contenu, il est super actif sur Linkedin et sur sa newsletter Substack, toujours très complète et bien documentée. Les éditeurs de contenu sont tous obsédés par la monétisation (c’est le nerf de la guerre), mais suivre Kevin, c’est aussi penser à la revente de son site. Même si vous n’avez aucune intention de revendre votre business, je pense que c’est toujours intéressant de comprendre le marché, et de savoir ce que recherche les acheteurs. Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à consulter l’article interview avec Kevin sur la revente de son site internet.

@ newsletter

@ linkedin

3 – Jimmy Daly

Jimmy est un pro du content marketing B2B. Ces articles sont toujours très précis, agréables à lire et remplis d’infos pertinentes. Les sujets complexes sont décryptés, ce qui rend les conseils beaucoup plus applicables. Il est aujourd’hui co-fondateur de Superpath, une ressource digitale pour toutes les carrières dans le domaine du marketing de contenu.

@ twitter

@ linkedin

@ blog

4 – Nilla Ali

On a beau dire ce que l’on veut sur Buzzfeed, avoir un petit sourire moqueur rien qu’en citant l’url, le site reste, selon moi, un publisher innovant et surtout véritable précurseur dans le monde du Content Commerce. Apparement, ils ont bien compris comment monétiser leur audience en identifiant les besoins des lecteurs et en leur proposant des produits adaptés. C’est Nilla Ali qui pilote cette activité chez Buzzfeed.

Vous pouvez retrouver son intervention lors des CJ University en 2020 sur le thème des médias en ligne et du commerce.

@ linkedin

5 – Ryan Stewart

Ryan Stewart a un profil très SEO. Il a fondé l’agence Webris.org en 2015 avant de la revendre. Ce qui est intéressant, au-delà de son expertise, c’est le fait qu’il documente de manière très transparente la gestion de son agence. Sa chaîne Youtube est une mine d’informations. Il a également une formation en ligne payante qui je pense est très complète, mais s’adresse davantage aux personnes qui souhaitent créer une agence pour vendre des services SEO. Il n’en reste pas moins que les conseils de Ryan sont toujours très pertinents, même pour les éditeurs de contenu. Je vous invite à regarder sa vidéo sur le système qu’il utilise pour gérer son agence depuis une seule Google Sheet… impressionnant.

@ Linkedin

@ Youtube

6 – Jacob Donnelly

Jacob a trouvé la punchline parfaite pour son site : « A Media Operator is a media company for those building digital media companies. » C’est simple, c’est clair. Si vous êtes dans l’univers des médias en ligne, son podcast et son site sont des ressources à (re)découvrir.

@ twitter

@ podcast

J’aurais aimé inclure plus de profils francophones dans cette liste ! Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas à compléter en laissant un commentaire juste en dessous.

Content Commerce : Avenir & Tendances 2021

13 Tendances Content Commerce pour 2021

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1 – Le e-commerce embarqué

C’était le sujet du tout premier podcast Homelisty avec Julien de la solution de e-commerce embarqué Tipser. Pour résumer, c’est une alternative (complémentaire) à l’affiliation qui permet aux éditeurs de proposer du e-commerce aux internautes sans quitter le site.

2 – Les médias vont vendre leurs propres produits

Pas besoin d’une boule de cristal pour lire l’avenir du digital en France. Il suffit généralement de regarder les tendances déjà fortes aux États-Unis. De l’autre côté de l’Atlantique, on constate que les éditeurs Content Commerce ne se contentent plus de recommander des produits des partenaires e-commerce… Il se transforment désormais en e-commerçant !

Le site TheSpruce.com lance des produits en vente sur des sites e-commerce
Le site TheSpruce.com lance des produits en vente sur des sites e-commerce

Un bon exemple dans le domaine de la maison, c’est le site thespruce.com qui a lancé une ligne de peinture et une gamme de produits dédiés au rangement (en partenariat avec iDesign et en vente sur lowes.com).

Des accessoires de rangement commercialisés par des e-shop et développés en collaboration avec des éditeurs de Content Commerce
Des accessoires de rangement commercialisés par des e-shop et développés en collaboration avec des éditeurs de Content Commerce

3 – Les e-commerce se transforment en média

À l’inverse de la tendance précédente ! C’était l’une des remarques de Clément Grandjean, responsable affiliation chez Humanoid, lors du webinar organisé par le CPA à la suite de la publication du livre blanc sur le Content Commerce. Les e-commerçants ont toujours eu beaucoup de mal à créer du contenu de qualité sans tomber dans le trop commercial. C’est un vrai métier ! Pourtant, certains sites s’en sortent pas trop mal. On peut par exemple reprendre l’exemple de Clément avec le Labo de l’enseigne Fnac.

4 – Des sites de contenu Full Commerce

The Strategist est un site de contenu "full commerce" avec une ligne édito forte et unique
The Strategist est un site de contenu « full commerce » avec une ligne édito forte et unique

Ce n’est pas encore le cas en France (si vous avez des exemples, merci de les partager), mais je pense que l’on va voir de plus en plus de sites de contenu full commerce. Un exemple ? L’excellent The Strategist qui joue à fond la carte édito pour faire découvrir des produits à ses lecteurs. La preuve que le contenu orienté commerce et shopping peut aussi être très qualitatif.

5 – Des sites de célébrités

C’est la tendance du moment pour la presse écrite, les célébrités lancent leurs magazines, comme par exemple The Oprah Magazine. Va-t-on assister à la même chose sur le secteur du digital ? Des sites de célébrités qui utiliseront leur notoriété pour engager des audiences ?

6 – Des internautes de moins en moins dupes

Les internautes n’accepteront plus de trouver en première page des résultats de Google des sites MFA (made for Amazon) pour les guider dans leurs achats en ligne. Les internautes sont désormais informés et comprennent de plus en plus comment identifier un site qui a vraiment testé un produit avant de l’inclure dans un article comparatif. En gros, quand les internautes chercheront à acheter un aspirateur balai, ils préféreront se rendre sur lesnumeriques.com que sur un site comme meilleur-aspirateur-balai.info

7 – De plus en plus de transparence

De la part des éditeurs, sur leur monétisation, et sur les implications du modèle content commerce pour les internautes. Les éditeurs vont certainement renforcer cet aspect en 2021 pour communiquer clairement auprès de leur audience. Les liens affiliés seront identifiés, des explications seront disponibles sur les sites…

8 – De plus en plus de qualité

Produire plus ou produire mieux ? Les deux, c’est l’idéal, mais ce n’est pas facile surtout avec une petite équipe. Chaque éditeur doit bien entendu trouver le rythme de publication approprié pour faire vivre son site et le développer. Au-delà du volume, je pense qu’en 2021 l’accent sera davantage placé sur la qualité du contenu. Une notion qui reste subjective bien entendu, mais que l’on peut cibler autour du concept du serviciel. Les éditeurs content commerce ne vont pas uniquement développer du contenu commerce dans le but de poser du cookie mais plutôt pour aider les lecteurs et répondre aux problèmes des internautes. Moins de promotion « pure et dure » et plus de valeur pour l’internaute. Cela ne veut pas dire pour autant renoncer à l’aspect commerce ! On peut très bien montrer à l’internaute comment répondre à un problème en lui offrant une solution (un produit, un service…).

9 – Un transfert des budgets

Nous n’avons jamais autant reçu de demandes de mises en avant et d’opérations partenaires sur la base du content commerce qu’en 2020. Au-delà du buzzword, l’intérêt est vraiment très fort. Pour les plateformes, c’est l’occasion de diversifier le portefeuille d’éditeurs et de proposer d’autres intégrations que les sites de bons de réductions, les cashbacks ou les emailers pour générer des volumes de ventes significatifs. Pour les annonceurs, c’est l’opportunité de travailler avec des éditeurs qualitatifs qui peuvent à la fois générer des volumes importants, tout en travaillant l’aspect image de marque.

10 – Les médias généralistes s’y mettent

Il y a quelques années, les sites de bons de réduction ont dû faire face à la concurrence opportuniste de certains médias comme Le Parisien qui ont lancé des sites de codes promo en utilisant des technos en marque blanche. La logique est simple : utiliser la puissance du domaine pour se positionner facilement. Aujourd’hui, on constate exactement la même chose avec le content commerce ! Certaines agences comme A/R Factory proposent à ces médias en ligne d’externaliser le contenu shopping, bons plans et commerce.

11 – Des équipes content commerce

Si vous cherchez un nouveau challenge, que vous travaillez déjà dans le domaine du digital, le content commerce est clairement un secteur porteur ! Je pense que l’on va assister à de plus en plus de recrutements de profils qui pourront mettre en place, piloter et développer le Content Commerce du côté des éditeurs.

12 – L’affiliation ne sera plus un gros mot !

Certains médias en ligne ont longtemps boudé l’affiliation. Une monétisation jugée cheap, qui ne vaut pas le coup et peu rentable. La tendance s’inverse à 180° et aujourd’hui, l’affiliation n’est plus une insulte ! Les médias en ligne n’hésitent plus à intégrer des liens d’affiliation dans leur contenu, et même à créer des contenus dédiés uniquement dans le but de générer des ventes via le Content Commerce.

13 – Pour tous les secteurs

On va également voir apparaître des éditeurs de content commerce dans de nouveaux secteurs, qui, historiquement, restent éloignés du domaine de l’affiliation. On pense bien entendu au luxe, notamment dans la mode.

Avez-vous identifié des tendances sur le secteur du Content Commerce pour 2021 ?

BLACK FRIDAY AFFILIATION

6 Choses pour Booster les Performances Content Commerce lors du Black Friday

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Une fois que nous avons une page Content Commerce qui fonctionne, pas question de la lâcher ! Les premiers visiteurs commencent à découvrir le contenu, et vous générez les premières commissions d’affiliation. Ce n’est que le début.

Chez Homelisty, dès que l’on repère une page avec du potentiel, on se pose plusieurs questions pour savoir comment la rendre encore plus pertinente pour les internautes, et encore plus performante pour nos partenaires.

Parfois, ça peut prendre des années. C’est par exemple le cas de nos contenus sur le Black Friday. Pour cette nouvelle édition, nous avions déjà une bonne vision des articles qui plaisent le plus à notre lectorat et qui génèrent des ventes pour nos partenaires. Ma stratégie pour ce Black Friday 2020 s’articulait autour de 2 axes.

  1. La mise à jour et l’amélioration des contenus existants qui ont déjà du potentiel (trafic et revenu).
  2. La création de nouveaux contenus, que l’on base sur le volume de recherche et la pertinence avec le contenu qui fonctionne déjà bien.

Dans cet article, nous allons uniquement nous intéresser au point n°1, à savoir la mise à jour et l’amélioration des contenus existants. Voici 6 choses que nous mettons en place cette année pour garantir des meilleures performances.

1 – Prévenir les partenaires à l’avance

L’information, c’est le nerf de la guerre, surtout dans une période aussi speed et intense que le Black Friday. Avant le lancement des offres, on prévient les partenaires e-commerçants ainsi que les plateformes d’affiliation sur les contenus du Black Friday que nous allons (re)publier. On essaye d’avoir un maximum d’infos à l’avance pour se préparer au mieux. En gros, on veut savoir qui va proposer quoi, à combien et quand ! Il est donc très important de développer des relations avec les partenaires, on voit clairement les avantages pour Homelisty. Certains de nos partenaires nous envoient désormais des emails directement avec les offres qui vont intéresser notre audience. Un gain de temps très appréciable.

2 – Améliorer l’expérience utilisateur

L’expérience utilisateur passe avant tout par une information de qualité et à jour, mais pas que. Prenons par exemple la page live qui traque en direct les meilleures offres du Black Friday. Les années précédentes, je listais les différentes offres sans tri particulier. Pour l’internaute pressé et qui souhaite trouver des bons plans sur des catégories de produits, l’expérience n’était pas forcément la meilleure. J’ai donc retravaillé la structure de la page pour offrir un classement des offres par produit, par enseigne et par catégorie de produits. Je ne peux pas dire de façon catégorique que ces changements permettent de générer plus de ventes, mais les statistiques jusqu’à présent montrent le potentiel de cette page. Nous générons désormais des revenus significatifs pour nos partenaires tout en offrant un best of des bonnes affaires pour la maison à notre lectorat.

3 – Offrir du serviciel

Les premières années, nos contenus sur le Black Friday étaient vraiment très simples, trop simples ! Il s’agissait simplement d’une liste des offres, sans aucun contenu supplémentaire. Mais j’ai remarqué que plus nous insistons sur l’aspect édito pour guider et accompagner notre lecteur dans ses achats, plus les pages remontent dans les résultats des moteurs de recherche, et plus nous générons des ventes.

Dans certains contenus, nous indiquons aussi clairement à l’internaute de ne pas acheter tel ou tel produit lors du Black Friday, car il existe d’autres moments dans l’année avec des meilleures promotions. En bref, plus on est transparent, plus l’internaute nous fait confiance et plus il passera à l’action après avoir parcouru notre contenu.

4 – Expliquer quoi, mais surtout pourquoi

Ce point n°4 est également lié à l’aspect serviciel de notre contenu sur Homelisty. C’est la base de tous nos contenus Content Commerce. Nous expliquons à notre lectorat quoi acheter, mais surtout pourquoi ! Pourquoi notre lecteur devrait s’intéresser aux offres du Black Friday sur les matelas ? Pourquoi au contraire il devrait zapper certaines promos sur les décorations de Noël ? C’est la base, selon nous, d’un article de qualité qui mélange contenu serviciel et commerce.

5 – Proposer une newsletter dédiée

Depuis le temps que je voulais tester cette idée ! Il aura fallu attendre le Black Friday le plus chaotique de tous les temps pour me décider à proposer une newsletter dédiée à cet événement de promotions. L’idée est de guider le lecteur à travers un bulletin d’information clair et transparent, qu’il reçoit directement dans sa boîte mail. Sachant qu’il faut agir vite pour profiter des promos les plus populaires du Black Friday (les aspirateurs DYSON par exemple sont souvent en rupture sur le site du fabricant), nous pouvons en quelques clics seulement prévenir nos abonnés des deals à ne pas rater. Les retours sont très positifs. Certains abonnés prennent le temps de répondre à l’email pour nous remercier !

6 – Traquer, tout

Ça prend énormément de temps, mais chaque jour, on regarde les performances de la veille. Quels sont les articles qui ressortent le plus, d’où proviennent les ventes, quels sont les produits les plus vendus ? Une analyse quotidienne qui nous permet de comprendre quelles sont les offres qui intéressent le plus nos lecteurs, et quels sont les partenaires qui convertissent le mieux pour notre audience.

Ce Black Friday reporté, annulé, modifié s’est finalement transformé en période le plus performante de l’année pour Homelisty depuis son lancement ! On ne peut pas attribuer ces bons résultats à une seule chose. Mais ce qui ressort le plus, c’est le fait de privilégier du contenu transparent et utile pour notre lectorat. Plus c’est le cas, plus les performances suivent…

Quelles sont les actions que vous mettez en place sur une période comme le Black Friday pour améliorer vos performances ?

Black Friday 202 Content Commerce

La Gestion du Black Friday 2020

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J’ai déjà parlé à plusieurs reprises des opérations promos sur Medialisty, et notamment la façon dont les éditeurs de contenu peuvent capitaliser sur les soldes pour générer plus de ventes. Cet article présentait le cas idéal, quand tout se passe bien.

Mais je ne vais rien vous apprendre, en 2020, rien ne se passe vraiment comme prévu. Cette fin d’année est particulièrement chaotique pour tout le monde.

Ce que l’on remarque chez Homelisty, c’est que les annonceurs sont plus que jamais demandeurs de mises en avant et d’opérations partenaires pour cette fin d’année. Notre planning est ultra chargé et nous avons beaucoup plus de demandes que l’année dernière à la même époque ! Et c’est une bonne chose, cela prouve l’intérêt croissant du levier Content Commerce, même en ces temps incertains. Par contre, les opérations sont validées de plus en plus à la dernière minute, et il faut s’adapter au mieux. Il ne se passe pas un jour sans que l’équipe du Studio Homelisty ne reçoive une demande de changement de dates ou d’opérations.

Un exercice d’agilité

Face à cette situation, notre réponse chez Homelisty, c’est d’être encore plus agile que jamais. Pour 2 raisons principales.

  1. plus personne ne peut garantir quoi que ce soit
  2. on n’a pas le choix !

Je dois avouer que la semaine dernière était particulièrement intense pour notre équipe. Et je trouve qu’on a plutôt bien géré. On peut toujours mieux faire bien entendu, il y a certainement des choses que l’on peut améliorer dans nos process et systèmes. Mais vu la nature exceptionnelle des événements, on a maintenu le cap et nous avons accompagné au mieux à la fois nos lecteur et nos partenaires. Un bon exercice pour tester notre capacité à faire face à l’imprévu !

Un black Friday annulé / reporté / renommé / boycotté

Depuis qu’Amazon a annoncé le report de son Black Friday du 27 novembre au 4 décembre 2020, c’est la grande confusion générale côté e-commerce.

Et finalement, ironie du sort, ceux qui doivent être les plus tranquilles en ce moment sont les enseignes qui décident, comme chaque année, de ne pas participer au Black Friday, c’est le cas de Maisons du Monde par exemple.

D’autres boutiques suivent les pas du géant Amazon et décalent également l’opération au 4 décembre. Certaines, pour éviter le bad buzz et ne plus s’associer au Black Friday qui a une grosse connotation Amazon, décident de renommer leurs opérations Black Friday sous d’autres noms. Du jour au lendemain, on retrouve donc plein d’offres « de Noël ». Chez La Redoute par exemple, le Black Friday n’existe plus mais les réductions sont disponibles sous l’opération Noël en vue.

Du côté des affiliés et des éditeurs de content Commerce, le plus gros challenge, c’est de mettre à jour tout le contenu sur la thématique du Black Friday. Surtout que certains de nos partenaires ne souhaitent plus que l’on utilise les mentions Black Friday ou Black Week à côté de leurs noms.

Mais ce n’est rien comparé à la gestion du côté des annonceurs et des e-commerçants ! J’ai du mal à imaginer la quantité d’infos à traiter, à modifier et à mettre en jour en quelques jours seulement. Des difficultés techniques et logistiques partagées par les grandes enseignes de la distribution.

Comment nous gérons cette situation ?

Tout était pourtant bien préparé et planifié, j’étais même assez content de moi car pour une fois, j’avais un plan très précis du contenu à publier, à mettre à jour par priorité et par potentiel de trafic et de revenus. Mais ça n’a pas duré, dès les premières annonces du gouvernement sur l’annulation ou le report éventuel du Black Friday 2020, j’ai commencé à comprendre que cette fin d’année 2020 allait encore nous réserver des surprises. Pour gérer au mieux la situation, nous avons mis en place :

Une lettre d’information

Un bulletin d’information spécial pour informer notre audience du Black Friday, des dates, des enseignes participantes et des bons plans. Encore plus que jamais, on insiste beaucoup sur l’aspect conseil.

Une lettre d'information pour accompagner nos lecteurs sur le Black Friday
Une lettre d’information pour accompagner nos lecteurs sur le Black Friday

Une information claire & transparente

Nous essayons également de mettre à jour notre contenu Black Friday pour expliquer de façon claire la situation. Sans rentrer dans les détails bien entendu. Le plus important, c’est que le lecteur comprenne rapidement pourquoi le Black Friday est reporté mais également quelles sont les offres alternatives des enseignes (les promotions sont déjà présentes sur de nombreux sites e-commerçants, sans utiliser la mention Black Friday).

Une communication fluide avec nos partenaires

Côté B2B, c’était aussi la grande confusion semaine dernière ! Nous recevions des communications des plateformes d’affiliation avec des demandes de reports, d’annulations, de modifications selon les enseignes. Nous avons donc communiqué avec nos partenaires en expliquant clairement que l’on fait de notre mieux pour répondre à leurs besoins, mais que cela risque de prendre un peu plus de temps que prévu.

Les bonnes pratiques chez les éditeurs

En France, ce sont principalement les éditeurs tech ou gaming qui couvrent le Black Friday. C’est de moins en moins vrai chaque année, mais le vendredi noir a encore beaucoup une image de bons plans sur les TV, les téléphones portables…

Chez Numerama, ils jouent la carte de l’humour avec le titre « Pas vraiment Black Friday : les meilleures offres tech du web français ».

 Le "Pas vraiment Black Friday" chez Numerama
Le « Pas vraiment Black Friday » chez Numerama

Du côté de Frandroid, leur page en direct aussi tourne en dérision la situation actuelle, avec un sous-titre « deux semaines de Black Friday Week », bien vu ! Ils ont également indiqué les « bons plans de Noël » dans leur titre, à côté de la mention du Black Friday.

La couverture du Black Friday chez Frandroid
La couverture du Black Friday chez Frandroid

Enfin chez Les Numériques, c’est la catégorie Black Friday entière qui est désormais intitulée « Bon Plan de Noël », avec une explication transparente pour l’internaute « Mais ce n’est pas pour autant que le rendez-vous des bons plans est abandonné. Il s’appelle désormais “promos de Noël”, “des cadeaux plein la hotte” ou Libérez le pouvoir de Noël« 

La rubrique Black Friday chez Les Numériques mentionne les "Bons Plans Noël"
La rubrique Black Friday chez Les Numériques mentionne les « Bons Plans Noël »

E-Commerçants, éditeurs de contenu ou plateformes d’affiliations, je pense que l’on se souviendra tous de ce Black Friday 2020 ! On s’attendait à des records de ventes, bien avant les annonces et le report de l’événement. On peut finalement se demander si cette période allongée de promotions ne va pas générer encore plus de revenus pour les boutiques en ligne !

futur sites codes promo

Le Futur des Sites de Bons de Réduction

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Je viens juste de changer le titre de cet article avant de le publier. J’ai préféré l’approche optimiste du futur versus la 1ère version du titre, beaucoup plus clickbait : la fin des sites de bons de réduction.

Les sites des bons de réduction ne sont certainement pas prêts de disparaître de l’index de Google, mais à travers mes différentes discussions avec les acteurs du monde de l’affiliation, j’ai l’impression que le modèle doit se réinventer.

Disclaimer : je ne suis pas un expert du levier BR (bons de réduction) et même si mon business model est différent, en tant que consommateur et internaute, j’utilise parfois des codes promo avant de faire mes achats en ligne. Ils ont un intérêt pour les utilisateurs, lorsqu’ils sont bien gérés ! J’ai également lancé il y a plusieurs années un site de codes promo qui fonctionnait plutôt bien mais que j’ai arrêté pour me concentrer sur d’autres projets. Je sais donc que la charge de travail pour maintenir à jour un site de bons de réduction est très importante. Ce n’est donc pas un manifesto contre les sites de bons de réductions !

Des acteurs engagés

Le CPA (le collectif pour les acteurs du marketing digital – www.cpa-france.org) a publié une charte pour les bons de réduction. Les signataires s’engagent à suivre les bonnes pratiques en tant qu’éditeur afin de garantir des informations pertinentes et une expérience utile pour les internautes. Mais est-ce que cette initiative suffit ? En tout cas, on ne peut que féliciter la volonté d’assainir ce levier qui pendant longtemps a utilisé des pratiques parfois douteuses pour générer des ventes.

Quels sont les reproches ?

Les sites de bons de réduction sont souvent décriés, notamment par les annonceurs qui ne trouvent pas les avantages des ventes incrémentales de ces éditeurs. En gros, on parle de cannibalisation des ventes. Un internaute est sur le point de valider son panier d’achat sur un site e-commerce, il voit la case « avez vous un bon de réduction ? », il va donc chercher « bon de réduction (boutique) » sur Google et passer à l’achat, qu’il aurait certainement effectué sans avoir ce code.

Les éditeurs de contenu comme Homelisty qui ont pour mission d’inspirer et d’aider les internautes à trouver des informations pertinentes dans un domaine particulier peuvent aussi avoir un regard sceptique sur les sites de bons de réduction qui viennent voler la commission au last click. Imaginons sur un article qui aide les internautes à choisir leur prochain canapé, le visiteur découvre nos conseils, souhaite acheter son canapé sur une boutique e-commerce mais la vente est finalement attribuée à un site de bons de réduction qui s’est interposé entre nous et la boutique en ligne. Personnellement, je trouve que c’est un peu frustrant, mais ça fait partie du jeu ! C’est l’internaute qui décide. Il existe bien entendu des solutions techniques, certaines plateformes ou certains programmes rémunèrent les différents éditeurs selon le parcours d’achat de l’internaute. Au final, on peut se retrouver avec quelques centimes mais le principe est intéressant.

Les plateformes en profitent

Déjà il y a + de 10 ans, lorsque j’étais account manager dans une plateforme d’affiliation, 80% du business sur les programmes retails était généré par 10% des affiliés. Parmi ces affiliés : 99% de sites de bons de réduction et des cashback. Pas étonnant que les plateformes d’affiliation chouchouttent cette typologie d’éditeurs et proposent quasiment par défaut à tous les annonceurs des intégrations. C’est la garantie de générer des ventes sans rien faire (l’intégration d’un nouvel annonceur sur un site de codes promo est relativement rapide). En gros, les plateformes d’affiliation se sont longtemps reposées sur leurs lauriers grâce aux sites de bons de réduction, aux volumes qu’ils peuvent générer et à leur force de frappe !

Je ne vais pas plus m’étendre sur les reproches des sites de BR car ce n’est pas le sujet ici et je pense qu’il faut y dédier un article à part entière pour bien comprendre le contexte. Si vous êtes un acteur du secteur et que cette thématique vous intéresse, merci de prendre contact via ma page Linkedin pour en discuter ! Si vous pensez que les informations partagées ne présentent pas la situation actuelle, faites-moi signe.

À quoi va ressembler le prochain site de code promo ?

Dans cette partie, je me base sur mes observations, mes discussions et mon intuition. Je ne suis pas expert en codes promo, mais plus je développe MEDIALISTY, plus je discute avec différents acteurs du digital côté agence, annonceurs et même éditeurs, et plus je sens qu’il y a des opportunités pour réinventer le modèle du site de bons de réduction.

J’imagine que les sites de bons de réduction qui font partie des groupes comme Global Savings Group ou RetailMeNot ont accès à des données beaucoup plus pertinentes pour envisager le futur de ce levier. Mais il me semble intéressant de présenter le point de vue d’un éditeur de contenu qui a une vision externe.

Et si…

Si je devais lancer un site de bons de réduction en 2021, je ferais un modèle hybride Content Commerce + code promo.

Le Content Commerce, c’est le nouveau chouchou des plateformes d’affiliation. Les annonceurs sont également très demandeurs pour mettre en place des partenariats avec des éditeurs thématiques. Il ne se passe pas une semaine sans une prise de contact d’une plateforme d’affiliation qui me dit clairement que c’est leur priorité pour les prochains mois. Les restrictions également se resserrent et de plus en plus d’annonceurs n’acceptent plus les sites de codes promo sur leur programme d’affiliation.

En même temps, on sait que les internautes, particulièrement sur le marché français, sont friands des bons plans et des codes promo. Du côté des annonceurs, le plus gros reproche des BR, c’est de ne pas apporter des ventes additionnelles, mais simplement de se placer comme des parasites (c’est le mot qui revient régulièrement quand les annonceurs évoquent leur partenariat avec des sites de BR).

Fort de toutes ces observations, pourquoi ne pas faire un site de contenu, qui utilise les codes promo comme déclencheur d’achat. Chez Homelisty, on essaye toujours de négocier des offres exclusives pour nos internautes, et cela passe souvent par des bons de réduction brandés pour notre site. Par exemple, Creavea offre en ce moment le code HLISTY pour profiter de réductions sur les achats de Noël. On diffuse cette offre au sein de nos contenus les plus pertinents (la page des bons plans de la semaine, certains contenu sur les DIY et les bricolages de Noël…) et les résultats sont intéressants ! Ma conclusion, c’est que le modèle hybride contenu + bons plans fonctionne, mais mérite d’être encore plus poussé.

On pourrait imaginer un site de content commerce sur la thématique des cadeaux et publier une liste de 15 codes promo pour acheter un cadeau de Noël pas cher. Ou un site sur la thématique du voyage (vivement la fin du confinement) qui présente 12 bons de réduction pour visiter New York à petits prix.

En gros – l’idée est d’offrir une info pertinente et utile pour les internautes, et proposer un modèle qualitatif et performant pour les annonceurs. Du win win, simplement en offrant une approche d’éditorialisation des codes promo.

Bien entendu, les performances ne seront pas aussi intéressantes qu’un site de BR qui se positionne sur code promo La Redoute (les premières places valent de l’or sur cette requête !). Mais le plus important, c’est de construire une communauté, ne plus chercher à simplement acquérir des visiteurs, mais des lecteurs réguliers. Et l’aspect édito a ici une très forte proposition de valeur.

Quelles sont vos prédictions sur l’avenir des sites de bons de réduction ?

Une Page 0 SEO 100% Conversion

Cette Page sans Aucun Potentiel SEO Génère des Ventes Régulières

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Imaginez une page qui ignore toutes les bonnes pratiques SEO, mais qui permet de générer des ventes de manière régulière pour nos partenaires e-commerce. C’est ce que je présente dans cet article.

Les publishers livrent des batailles intenses sur le terrain du SEO. Les premières places valent chères, surtout sur les requêtes qui convertissent le plus en Content Commerce. Si vous arrivez à positionner votre site en bonne position des résultats de Google quand un internaute cherche « meilleur smartphone » ou « achat canapé en ligne« , vous avez de grandes chances d’avoir 1/ le trafic et 2/ les conversions qui vont avec.

Le trafic SEO est forcément le pilier des éditeurs de contenu car il est très qualitatif. Un internaute effectue une recherche, et s’il visite votre site, c’est qu’il espère y trouver une réponse. Mais pour les publishers, il y a également une autre source de trafic, souvent inexploitée. Ce n’est pas une nouvelle plateforme ou un autre réseau social, ce n’est pas non plus le trafic généré par les abonnés à une newsletter, c’est tout simplement le trafic interne !

Le trafic interne ?

Je ne sais pas s’il existe un autre terme qui définit plus clairement les visiteurs qui se trouvent déjà sur votre site. Chez Homelisty, on l’appelle le trafic interne. On regarde beaucoup les metrics comme le temps passé sur le site, le nombre de pages vues par visite et le taux de rebond. Ces indicateurs nous donne une idée du comportement des internautes lorsqu’ils naviguent sur notre site. Bien entendu, on optimise aussi les redirections vers nos partenaires e-commerce, en tant que média avec une stratégie Content Commerce, c’est la base.

Par exemple sur l’article qui présente les meilleurs magasins de loisirs créatifs, on souhaite que l’internaute découvre le contenu, passe du temps à lire les informations, mais on souhaite aussi qu’il visite les boutiques que l’on présente, en cliquant sur les liens de redirection. Une fois que l’internaute est redirigé, c’est à la boutique e-commerce de faire le job pour convertir le visiteur en acheteur.

Mais si l’internaute reste sur Homelisty, c’est qu’il souhaite probablement découvrir d’autres contenus. On a trop souvent tendance à vouloir recruter de nouveaux utilisateurs. On souhaite se positionner sur de nouvelles requêtes. Mais on néglige la plupart du temps le trafic que l’on a déjà !

Que pouvons-nous proposer de plus aux visiteurs déjà présents sur notre site ? Les éditeurs de contenu sont désormais bien rodés à l’optimisation du maillage interne pour inciter les visiteurs à lire d’autres pages. Cette technique présente également des avantages pour le référencement. Chez Homelisty, on utilise aussi le trafic interne pour rediriger vers une page qui n’a aucun potentiel SEO mais qui pourtant est une priorité pour notre équipe Content Commerce.

Une page de bons plans en direct live

La requête « bons plans pour la maison » n’a aucun potentiel SEO, ou du moins, il est très faible. Très peu de recherches mensuelles sur cette recherche. J’ai vérifié en utilisant différents outils comme ahref et ce qui ressort de plus proche ce sont des recherches qui concernent les bons plans pour Maisons du Monde

Pourtant, notre page Les Meilleurs Bons Plans Déco, Mobilier & Électroménager de la Semaine est un article que nous mettons à jour quotidiennement, plusieurs fois dans la même journée si nécessaire.

Difficile de faire plus simple comme concept, il s’agit, comme son nom l’indique, d’une liste des meilleures offres pour décorer, aménager et équiper la maison. Et les visites sur cette page viennent à 90% du trafic interne.

Pour la pousser et lui donner du trafic, nous utilisons 2 emplacements sur l’ensemble de nos articles. Le 1er est une bannière qui s’affiche automatiquement après le 3ème paragraphe.

Le 2nd est un simple lien inséré à la fin des articles.

Il n’y a rien de scientifique dans le choix de ces emplacements, nous n’avons pas suivi de méthodes ou des bonnes pratiques, nous avons tout simplement tester différentes approches et c’est ce qui fonctionne le mieux (pour l’instant) pour notre audience. Ces 2 emplacements offrent à la page de bons plans live un trafic régulier et qualitatif.

Pour nos visiteurs, c’est une page « rendez-vous » que l’on souhaite toujours mettre en avant. L’objectif est que l’internaute enregistre cette page dans ses favoris pour la consulter de manière régulière. Quand on y pense, cette page ne peut que fonctionner ! Imaginez-vous en train de surfer sur votre site préféré. Disons que vous êtes passionné de bricolage. Vous voyez une bannière ou un lien qui indique les meilleures offres du moment pour acheter de l’outillage. Même si vous n’avez pas forcément prévu un achat dans le futur proche, vous allez probablement, par curiosité, vouloir découvrir ces bons plans.

Pour apporter une vraie valeur ajoutée à notre audience, nous négocions avec les marques et les boutiques des offres exclusives, qui sont uniquement disponibles pour les lecteurs d’Homelisty. En ce moment par exemple, à l’approche des fêtes de fin d’année, nos lecteurs sont à la recherche d’idées de bricolages de Noël. Nous avons donc négocié avec la boutique de loisirs créatifs Creavea un code promo exclusif (merci à eux !).

Nous sommes régulièrement contacté par des annonceurs ou des plateformes d’affiliation qui proposent des hausses de rémunération en échange d’une meilleure visibilité sur Homelisty. C’est toujours appréciable d’avoir des points en plus sur les commissions d’affiliation, mais en tant qu’éditeur Content Commerce, nous pensons avant tout à nos lecteurs. Nous préférons, lorsque cela est possible, obtenir une offre exclusive pour nos lecteurs.

Une idée trop bête pour fonctionner ?

Les formats de Content Commerce sont nombreux. Entre les comparatifs, les listes, les sélections, les guides… Il y a le choix. Mais en tant qu’éditeur, rien ne vous empêche d’imaginer le format :

  • qui est utile pour votre audience
  • qui offre un potentiel de monétisation important
  • qui est simple à mettre à jour pour votre équipe

Autre avantage de cette page live : vos concurrents ne peuvent pas vous piquer votre trafic ! Sachant que les visites sont générées par le trafic interne, vous n’êtes pas en concurrence pour atteindre (ou garder) votre place dans les premiers résultats des moteurs de recherche. Votre seul job, c’est d’alimenter cette page avec votre sélection des meilleures offres du jour et de la faire découvrir à vos visiteurs.

Et ça marche, nous générons régulièrement des ventes via cette page. Il est également simple de tracker les résultats en utilisant les sous identifiants (type subid) des plateformes d’affiliation. Au bout de quelques mois, vous aurez une idée de ce qui fonctionne et donc de ce qui intéresse le plus votre audience.

Le potentiel de cette page grossit avec votre site. Plus vous développez le nombre de visiteurs, plus vous optimisez le trafic interne, plus cette page révélera son potentiel. Cette stratégie n’est certainement pas parfaite, mais pour l’instant, les résultats sont intéressants.

Proposez-vous une page bons plans live ?

Les rubriques bons plans n’ont rien de nouveau chez les éditeurs de contenu. On les retrouve beaucoup chez les médias tech et gaming qui listent les offres chez Cdiscount, Fnac, Darty… Mais cette stratégie s’adapte quelle que soit la thématique des publishers. Mode, animalerie, couture, voyage, maison, bricolage… Les internautes sont toujours intéressés pour trouver des offres intéressantes.

Au tout début d’Homelisty, nous avions une stratégie bien différente pour proposer des bons plans à notre audience. Chaque jour, nous publions des articles très courts qui présentaient les offres du jour. Le résultat, peu de trafic, peu de conversions… Par contre, beaucoup de pages inutiles que je dois maintenant supprimer du site ! Au lieu de vouloir publier de nouvelles pages, il vaut mieux parfois optimiser ce que l’on a déjà.

Google valide

Cerise sur le gâteau, c’est d’ailleurs la dernière recommandation de Google en ce qui concerne les bonnes pratiques pour couvrir un événement promo comme le Black Friday. Ces informations sont destinées aux e-commerce, mais elles s’appliquent aussi aux éditeurs de contenu.

« Use a recurring URL, not a new URL for each occurrence of the event. Give the landing page of recurring events a meaningful URL that reflects the event that is used each year (for example: use /sale/black-friday, not /sale/2020/black-friday). »

Bonnes pratiques de Google Webmaster Central Blog pour le Black Friday

Ce que Google recommande, c’est donc d’éviter de polluer son index avec de nouvelles pages pour chaque édition des événements promo, que ce soit le Black Friday, les French Days ou les soldes. Au lieu d’avoir une liste des meilleures offres du Black Friday meilleures-offres-black-friday-2020 puis une autre meilleures-offres-black-friday-2021, optez simplement pour une page meilleures-offres-black-friday qui sera mise à jour à chaque édition.

Ça semble évident, mais ce n’est que très rarement le cas chez la plupart des éditeurs de contenu. Il y a peut-être une raison, si vous avez la réponse ou des infos à ce sujet, merci de laisser un commentaire !

Pas que des bons plans

Pour aller plus loin, on pourrait également mettre en place des tests A/B avec différentes bannières, différents messages et même pousser d’autres pages pour voir ce qui intéresse le plus notre audience. Nous avons également une page mise à jour chaque semaine avec les derniers objets déco repérés par notre équipe édito. Est-ce que l’aspect nouveauté est plus intéressant pour nos lecteurs que l’aspect bons plans ? Seul un test nous le dira !

Avez-vous déjà testé ce format performant mais sous-exploité pour générer de l'attention et des ventes via le Content Commerce ?

Un Format Content Commerce Performant & Sous-Exploité

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Quel est le format classique d’un article de Content Commerce pour un média en ligne ?

La sélection shopping est probablement le type d’article le plus exploité par les publishers qui souhaitent recommander des produits dans leur contenu.

Relativement simple à mettre en place du côté de l’éditeur, elle est aussi gagnante pour l’internaute qui peut découvrir des produits de manière contextuelle. C’est par exemple une liste qui présente les boules de Noël les plus originales ou encore une sélection de 10 vestes à porter pour cet automne.

Le problème de ces listes, c’est qu’elles ont tendance à se périmer rapidement. Les produits sont en rupture de stock, ne font plus partie du catalogue, les prix changent… Du côté de l’équipe Content Commerce, c’est une autre tâche à ajouter à la todo. Il faut mettre à jour l’article dès que les infos changent, à condition de savoir qu’il y a ce besoin ! Et quand on a des centaines de listes déjà publiées, c’est un job à plein temps.

Du côté de l’internaute, l’expérience offerte est relativement pauvre si la liste comprend des produits qui ne sont plus disponibles. Il existe certains outils pour traquer les évolutions de prix et l’état des stocks. Ça peut aider.

Mais pour les éditeurs de contenu en mode agile avec des ressources limitées, il s’agit de trouver des astuces pour contourner ce problème. Chez Homelisty, on s’efforce de régulièrement mettre à jour nos listes shopping les plus populaires, au-delà des prix et des disponibilités des produits, on adapte aussi notre contenu par rapport aux évolutions du marché (les dernières tendances déco, par exemple).

Depuis quelques temps, on teste une autre stratégie, qui ne viendra pas remplacer entièrement les formats listes shopping, mais les compléter. Ce format, c’est la liste des ressources. Au lieu de publier un article comme par exemple les 14 canapés les plus tendance du moment, on va proposer un contenu qui regroupe les meilleures adresses pour acheter un canapé.

Quoi acheter -> où acheter

Pour l’internaute, on passe donc du quoi acheter au où acheter.

Il a désormais à sa disposition une liste de ressources qu’il peut mettre de côté et utiliser dès qu’il sera prêt à passer à l’achat. Pour notre équipe Content Commerce, c’est un format plus simple à gérer, avec moins de mises à jour à effectuer pour garantir que l’article reste pertinent et utile pour les lecteurs.

Et quand on décide de mettre à jour ces articles de ressources, c’est généralement pour apporter des précisions encore plus pertinentes pour nos lecteurs ou tout simplement ajouter des informations. Nous avions par exemple publié la première version de la liste des alternatives à IKEA avec 7 boutiques, nous en sommes aujourd’hui à 38 !

On remarque aussi que ce format génère beaucoup plus de commentaires que la liste shopping traditionnelle. Chacun a une opinion bien tranchée sur les meilleurs magasins pour acheter de la déco, des meubles, des vêtements…

Est-ce que ce format convertit ?

Parlons affiliation, les conversions vont bien entendu dépendre de plusieurs facteurs. Je ne peux donc pas affirmer que ce format convertit plus ou moins bien que la liste shopping classique. Mais le format ressource offre de très bonnes performances sur Homelisty.com

Les internautes semblent apprécier ces contenus très pratiques, qu’ils peuvent enregistrer et mettre en favoris pour planifier leurs prochains achats. Bien entendu, nous allons continuer de publier des listes shopping sur Homelisty, mais nous ajoutons de plus en plus d’articles avec ce format ressources dans notre calendrier édito.

Pouvez-vous utiliser ce format ?

Chaque publisher a son format privilégié. Celui qui résonne le mieux auprès de son audience, celui qui offre les meilleures conversions pour les partenaires… Mais il est toujours intéressant de régulièrement tester de nouveaux formats pour découvrir le potentiel caché.

Pour les éditeurs affinitaires, la thématique du site va également influencer le choix des formats. J’imagine que chez Frandroid par exemple, un publisher sur l’univers tech, un comparatif de smartphones a du sens. Ce contenu apporte de la valeur à l’internaute qui recherche son prochain téléphone.

Le format comparatif a clairement du potentiel, pour autant, il n’est pas pertinent pour tous les sujets ou pour toutes les thématiques. Peut-on chez Homelisty publier un contenu sur les meilleurs coussins ? Ou bien le comparatif des meilleurs canapés ? Même si c’est envisageable, je pense que ces catégories de produits se prêtent moins au format comparatif pur. Par contre, on peut tout à fait aider notre audience à utiliser les coussins pour décorer un canapé ou les guider pour choisir leur prochain canapé selon leur budget.

Comment trouver les formats les plus performants ?

En testant !

C’est la seule solution qui fonctionne pour savoir si un format a du potentiel ou non. Inutile de passer des heures à faire des recherches ou à essayer de trouver ce qui fonctionne chez les autres, vous risquez de reproduire leurs erreurs sans le savoir.

Et comme sur internet rien n’est figé, n’ayez pas peur de tester des choses qui vous semblent trop simples ou même trop bêtes pour fonctionner ! Vous risquez d’avoir beaucoup de déceptions, mais aussi quelques bonnes surprises. Et parfois, il suffit d’une seule bonne surprise pour générer beaucoup de revenus et de trafic sur un format inexploité par votre concurrence directe.

Le E-Commerce Embarqué pour les Médias en Ligne

Le E-Commerce Embarqué pour les Médias en Ligne (Podcast MEDIALISTY & TIPSER.CO)

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J’ai déjà parlé à plusieurs reprises du e-commerce embarqué sur MEDIALISTY.

Également appelé native e-commerce, c’est une alternative à l’affiliation, historiquement le levier fort du content commerce pour les publishers et les éditeurs de contenu.

Mais l’affiliation traditionnelle et le e-commerce embarqué ne sont pas des solutions mutuellement exclusives.

Pour le premier podcast MEDIALISTY, je reçois Julien Tochon-Danguy, Client Acquisition Manager chez Tipser. Ensemble, nous décryptons le e-commerce embarqué du point de vue des publishers : les avantages, les inconvénients, la mise en place… Julien partage également des exemples concrets chez ses clients.

Si cette solution vous intéresse, je vous invite à contacter Julien (julien.tochondanguy@tipser.com) qui pourra vous guider et vous donner davantage de détails sur cette techno.

NOTES DU SCREENCAST

Partenariats de Content Commerce

Comment Mettre en Place des Partenariats de Content Commerce (Avec ou Sans Budget) ?


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Un peu de jargon avant de commencer cet article.

Si vous êtes un éditeur et que vous monétisez votre contenu par le biais du content commerce, vous recevez probablement des emails des régies d’affiliation avec des acronymes comme FF ou HDR.

Les FF (frais fixes) et HDR (hausses de rémunération) sont les deux principaux axes de négociation d’un annonceur qui souhaite mettre en place des opérations de MEA (mise en avant).

En gros, soit l’annonceur a du budget et propose une rémunération fixe à l’éditeur en échange d’un article partenaire ou d’une mise en avant sur son site, soit il n’a pas de budget fixe et dans ce cas il offre une commission plus élevée sur les ventes générées pour compenser et motiver l’éditeur de contenu.

Chaque éditeur de contenu opère de manière différente et propose des solutions uniques aux annonceurs et partenaires.

Pour parler de ce que je connais, je vais prendre l’exemple d’Homelisty.com. Les frais fixes associés aux mises en avant et aux opérations partenaires nous permettent de consacrer le temps, les ressources et le budget nécessaire à la mise en place d’opérations dédiées pour un annonceur. Pour chaque article partenaire, l’équipe du Studio Homelisty imagine, propose et rédige un article selon le brief du client.

Une fois que l’article est validé, notre intégrateur CMS le met en forme, s’assure de désactiver les bannières display et de mettre en avant le logo de l’annonceur à la suite de la mention « en partenariat avec… ». Vous pouvez voir un exemple d’intégration sur cet article partenaire pour Maisons du Monde.

Au-delà de l’aspect légal qui nécessite de bien indiquer que l’article est sponsorisé, cela permet également à la marque d’être dans un environnement « safe ». Même chose pour la désactivation des bannières display sur tous nos articles partenaires. Il me paraît logique que lorsqu’un client paye pour être sur Homelisty, nous devons lui proposer un article 100% dédié. Imaginez un article partenaire pour Maisons du Monde qui affiche une bannière publicitaire pour Alinea ou IKEA…

Ensuite, notre équipe assure la diffusion sur les réseaux sociaux et le « boost » de trafic par le biais d’une campagne Facebook Ads ou Pinterest Ads.

Pas de frais fixe, pas de mises en avant ?

À chaque fois que j’ai l’occasion de discuter avec un client potentiel ou un partenaire, j’essaye de bien expliquer comment nous fonctionnons chez Homelisty. Je reste également ouvert à la discussion afin de comprendre quels sont les besoins et les problématiques des annonceurs. Nous avons lancé le Studio Homelisty afin de regrouper en une seule agence toutes nos solutions à l’intersection du contenu et du commerce. Cette agence interne réconcilie l’édito et le business, mais elle est complètement séparée de notre équipe éditoriale « classique. Notre offre la plus populaire est l’article partenaire, qui engage des frais fixes, mais ce n’est pas le cas de tous nos services.

Je ne connais pas les détails et je ne sais pas comment les autres éditeurs de contenu fonctionnent, mais il me paraît important chez Homelisty d’avoir des solutions pour tous les annonceurs, pas seulement ceux qui ont des budgets marketing qui permettent de consacrer une enveloppe frais fixe à des opérations dédiées.

Bien entendu, nous ne pouvons pas non plus mobiliser les ressources nécessaires à des opérations partenaires dédiées sans budget. Et les hausses de rémunération ne permettent pas non plus à notre équipe de justifier la création et la gestion d’un article partenaire de A à Z.

C’est pour cette raison que notre équipe content commerce se tient toujours à la disposition des annonceurs pour échanger et pour comprendre comment intégrer leurs produits et leurs offres dans notre contenu sans pour autant compromettre notre intégrité éditoriale.

Concrètement, ça veut dire quoi ?

De manière très concrète, ça veut dire que l’on encourage toujours les annonceurs à nous communiquer de manière régulière des informations qui peuvent « nourrir » notre équipe édito.

  • des offres et des promotions à venir
  • des actualités, des nouvelles collections, des nouveaux produits
  • des meilleures ventes et des produits « qui marchent »
  • des tendances de recherche ou d’achat

Un simple email d’un annonceur, qui regroupe les meilleures ventes du moment sur une catégorie de produits spécifiques, peut potentiellement valider et donc déclencher la création d’un article que nous avons ajouté dans notre projet Asana « Idées Édito » (découvrez dans cet article les outils, comme Asana, que nous utilisons chez Homelisty).

Un exemple pour illustrer l’idée. L’équipe affiliation de la place de marché Etsy envoie régulièrement des newsletters à son réseau, avec des informations utiles et pertinentes pour créer du contenu. Le dernier email que nous avons reçu indique que les kits DIY font partie des grandes tendances pour Noël cette année. À partir de cette information, notre équipe content commerce peut :

  • décider d’illustrer cette tendance avec des recommandations de produits Etsy sur nos contenus existants, comme par exemple ajouter un paragraphe dans notre article sur les tendances de Noël 2020
  • choisir de créer un nouvel article pour décrypter cette tendance et offrir à notre audience du contenu à la fois pertinent, utile et engageant (exemple : une liste de nos kits DIY préférés pour Noël)

Ces articles ne sont pas « partenaires » ou sponsorisés, ils pourront aussi inclure d’autres boutiques qu’Etsy, si notre responsable éditorial juge que c’est pertinent et utile pour notre audience.

Cet exemple permet de faire ressortir l’importance d’une communication régulière entre les éditeurs de content commerce et les annonceurs.

Si vous n’avez pas de frais fixes en tant qu’annonceur, ne vous laissez pas décourager par les portes qui se ferment lorsque vous contactez les publishers ! Il suffit de trouver une autre façon de collaborer et de développer des partenariats win win. Posez la question aux éditeurs directement, demandez aux équipes de contenu ce dont elles ont besoin, quelles sont les informations qu’elles peuvent utiliser ?

En tant qu’annonceur, comment pouvez-vous « compenser » le fait de ne pas dédier des frais fixes à des opérations partenaires (soit par manque de budget soit par stratégie).

D’expérience, je sais que la plupart des éditeurs de contenu sont disposés à mettre en avant les annonceurs en échange de :

  • codes promo exclusifs (par exemple le bon de réduction HOMELISTY10 pour 10% de réduction)
  • hausses de rémunération (2 points de plus sur la commission CPA, rémunération hybride au clic et à la vente…)

Attention cependant, ces bonus ne constituent pas une garantie de publication ! Et c’est exactement sur ce point qu’il faut, je pense, que les choses soient claires et transparentes.

En aucun cas nous ne garantissons à un annonceur une inclusion dans un article Homelisty en échange d’une hausse de rémunération. Nous n’allons pas non plus favoriser un partenaire plutôt qu’un autre dans nos contenus si nous recevons une augmentation de la rémunération. Au final, c’est à notre responsable éditorial de décider du contenu que nous publions. Par exemple, dans notre article qui présente les meilleures marques et boutiques de décoration (selon l’équipe Homelisty), une hausse de rémunération ne pourra pas faire remonter une boutique en haut de la liste !

Comment garantir d’apparaître sans payer de frais fixe ?

Je parle dans le cas d’Homelisty et je ne prétends pas du tout que c’est la meilleure façon de faire les choses en tant qu’éditeur de contenu. Nos solutions peuvent également évoluer dans les prochains mois selon les retours que nous avons des partenaires et des annonceurs. Mais pour l’instant, la manière la plus simple d’être présent sur Homelisty sans pour autant payer de frais fixe, c’est d’être en mesure d’offrir quelque chose pour notre audience.

Une offre exclusive, c’est du contenu à la fois pertinent, engageant et utile pour nos lecteurs. Nous avons donc de bonnes raisons de mettre en avant cette offre sur nos contenus. Du moment que le bon plan en question est validé par notre équipe édito et que nous l’utiliserions nous-même pour faire des achats auprès de la boutique, nous l’ajoutons.

C’est ce que nous mettons en place via notre page live qui regroupe les meilleures offres sur le mobilier, la déco et l’électroménager. Vous êtes un e-commerçant, vous n’avez pas de budget pour faire un article partenaire mais vous souhaitez communiquer auprès de notre audience ? Il suffit de contacter l’équipe du Studio Homelisty et de discuter des différentes options. Imaginons que vous puissiez offrir une réduction de 10% sur les achats pour nos lecteurs. Et que cette offre n’est valable que chez Homelisty, c’est un message marketing très puissant et notre audience apprécie ! Au-delà du potentiel de génération de ventes, votre marque s’associe à notre caution éditoriale et profite de notre « influence » pour se positionner comme un partenaire qui propose quelque chose d’intéressant.

Les codes promo sont des outils simples à mettre en place, l’intégration sur Homelisty est rapide. Mais nous sommes bien entendu ouverts à d’autres opérations similaires du moment que cela apporte de la valeur à notre audience. C’est la clé.

En tant qu’éditeur de contenu, privilégier les revenus des partenariats commerciaux au profit des besoins de son audience constitue un risque élevé. Mais c’est un peu l’histoire de l’oeuf et la poule.

Sans audience, vous n’avez rien. Si vous souhaitez construire un business sur le long terme, cette audience doit être qualifiée et ciblée. Pas simplement constituée d’internautes « touristes ».

Mais sans partenariats commerciaux, difficile de se développer et de mettre en place les ressources et les équipes pour proposer du contenu qualitatif pour… votre audience !

L’enjeu pour les médias en ligne est donc de trouver la balance entre maximiser les partenariats commerciaux et produire du contenu intéressant, qualitatif et utile pour les internautes.

C’est certainement ce qui explique le succès du content commerce, le sujet chaud du moment pour les éditeurs de contenu et les e-commerçants. Le content commerce est une typologie de contenu qui donne des recommandations de produits ou de services qui sont pertinentes pour les lecteurs.

Un média en ligne peut, via le content commerce et de manière native, monétiser son contenu, développer son audience et maximiser ses partenariats sans pour autant compromettre son intégrité éditoriale.

En tant qu’éditeur de contenu, quelles sont les solutions que vous proposez aux annonceurs qui n’ont pas de frais fixes à dédier aux opérations content commerce ?

En tant qu’e-commerçant, quelles sont les choses que vous aimeriez savoir pour développer des partenariats avec les éditeurs de contenu ?

Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à rejoindre le webinar organisé par le CPA sur le thème du content commerce. J’ai le plaisir de participer à cet événement le mercredi 16 septembre aux côtés d’Humanoid et de Neweb.