monétisation media en ligne

10 Façons de Monétiser un Média en Ligne


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Le nerf de la guerre ! La monétisation des médias en ligne se réinvente à travers des solutions qui permettent aux éditeurs de contenu de développer leurs revenus, sans pour autant compromettre leur intégrité éditoriale.

Voici 10 façons de monétiser une audience en ligne.

1 – Utiliser l’affiliation

C’est ma méthode préférée pour monétiser le trafic d’Homelisty.com. L’affiliation, ou le marketing à la performance, offre une manière native et simple de monétiser un site. Il suffit de parler de produits ou de services que vous recommandez à votre audience, et de faire un lien vers la fiche produit pour accompagner le lecteur jusqu’à la transaction. L’affiliation et le content commerce vont main dans la main. Les médias en ligne qui publient du content commerce et monétisent via l’affiliation offrent aux visiteurs du contenu qui informe, éduque et connecte aux meilleures ressources.

2 – Afficher du display

La manière la plus évidente de monétisation d’une audience en ligne. Il suffit de s’inscrire à une régie publicitaire, comme Adsense par exemple, et d’afficher des bannières sur son site. Certaines solutions comme Ezoic permettent aux éditeurs de contenu d’optimiser leurs revenus en testant différents formats publicitaires et emplacements de manière automatique.

3 – Vendre en direct

Vous connaissez parfaitement votre audience ? Cette méthode de monétisation consiste tout simplement à répondre aux besoins de votre lectorat en leur proposant des produits ou des services adaptés. Je pense que l’on va voir de plus en plus de médias en ligne développer cette méthode de monétisation. Surtout avec l’émergence des DTC et DNVB. Les solutions comme Shopify permettent à n’importe qui de vendre des produits en ligne.

Le site Food52.com reste pour moi le meilleur exemple du moment. Les fondatrices ont d’abord développé une audience fidèle à travers du contenu pour ensuite questionner les visiteurs sur leurs besoins. Le résultat ? Une ligne de produits imaginés et créés par Food52, selon les besoins de ses visiteurs.

Le site Food52.com développe des produits en interne, pour les vendre directement sur leur site
Le site Food52.com développe des produits en interne, pour les vendre directement sur leur site

Le média en ligne propose un shop en ligne, qui comprend des produits créés par Food52 mais également des articles d’autres fabricants. L’éditeur peut ensuite facilement insérer des recommandations de produits qui sont pertinentes selon le contenu.

Le média en ligne food52.com monétise son contenu en insérant des recommandations de produits pertinentes dans ses articles
Le média en ligne food52.com monétise son contenu en insérant des recommandations de produits pertinentes dans ses articles

4 – Mettre en place du e-commerce embarqué

Une alternative à l’affiliation qui se développe de plus en plus, notamment grâce aux solutions techniques comme Tipser ou Bonsai. Le e-commerce embarqué permet aux publishers de proposer du content commerce à leur audience, sans pour autant les rediriger vers un site externe. La transaction s’effectue directement sur le site de l’éditeur.

Voici un exemple d’intégration de la solution Tipser sur le site allemand InStyle.de.

Un exemple de e-commerce embarqué avec la solution Tipser sur le site InStyle.de
Un exemple de e-commerce embarqué avec la solution Tipser sur le site InStyle.de

Les recommandations de produits ne redirigent pas vers un site e-commerce tiers, mais vers une page de checkout interne directement sur le site du média instyle.de

La transaction s’effectue directement sur le site de l’éditeur

5 – Proposer un abonnement / paywall

L’abonnement permet à l’éditeur de proposer du contenu exclusif, moyennant une inscription payante. Un bon exemple est le site positivr.fr, qui propose différentes options d’abonnement pour ses lecteurs.

Le paywall est un système similaire, majoritairement utilisé par les sites de presse. Il peut prendre différentes formes. Le lecteur a généralement accès à un nombre limité d’articles, s’il souhaite en consulter davantage, il doit payer un abonnement pour accéder au contenu.

Un exemple de paywall sur le site Le Figaro
Un exemple de paywall sur le site Le Figaro

Dans cet exemple du site Le Figaro, une partie seulement de l’article est accessible. Pour avoir accès au contenu complet, il faut s’abonner.

Les différentes options d'abonnement numérique Le Figaro
Un exemple de paywall sur le site Le Figaro

6 – Mettre en place des partenariats

On parle ici d’opérations partenaires comme des articles sponsorisés. Les partenariats permettent de mettre en avant des marques, des produits ou des services à travers des opérations dédiées. De plus en plus de médias en ligne ont désormais des agences internes pour la gestion de ces partenariats. L’objectif est d’accompagner le client de A à Z, du brief à la publication en live. C’est ce que nous proposons via notre Studio Homelisty pour des opérations avec des partenaires comme MADE.COM par exemple.

Un exemple d'article partenaire sur Homelisty.com pour l'annonceur MADE.COM
Un exemple d’article partenaire sur Homelisty.com pour l’annonceur MADE.COM

7 – Organiser des événements

Ce n’est plus vraiment d’actualité à l’heure de la crise sanitaire, mais certains éditeurs avaient misé gros sur les événements pour diversifier leurs sources de revenus. Le site apartmenttherapy.com par exemple, avait prévu d’organiser l’événement Small/Cool Experiences. Le confinement a poussé le média en ligne à s’adapter en proposant cet événement… en ligne !

8 – Vendre des liens

Un business qui peut rapporter gros. Certains annonceurs sont prêts à payer beaucoup d’argent pour obtenir des liens SEO qui viennent de sites de qualité. Les deals peuvent se faire en direct, via des agences de SEO ou bien par le biais de plateformes comme GetFluence.com qui mettent en relation des éditeurs et des annonceurs.

9 – Proposer des formations

Les formations et les coachs ne se limitent plus au monde du développement personnel ! Imaginons un média en ligne dans le domaine de la photographie. L’audience est probablement intéressée par des tests et des avis de produits, mais également par des tutos pour améliorer leur technique. L’éditeur de contenu thématique peut certainement proposer des formations qui vont dans ce sens.

10 – Revendre son site !

Certains sont spécialisés dans ces opérations de flipping. On achète un site avec du potentiel, on le boost et on le revend. D’autres groupes médias en ligne comme dotdash.com ont une autre approche. Ils achètent des sites qui ont déjà de grosses audiences dans la logique de les optimiser en interne pour dévoiler le potentiel de monétisation. Quoi qu’il en soit, il y a de belles opportunités de revente si votre site attire une audience qualifiée et ciblée.

Toujours penser à son audience avant de monétiser

Quelle que soit la méthode de monétisation que vous choisissez (certainement un mix de plusieurs solutions), il est toujours préférable de commencer par penser à votre audience. Vos lecteurs sont à la recherche d’inspiration, d’informations techniques, de divertissement ou de recommandations shopping ? Cette réflexion peut déjà vous aiguiller pour choisir une méthode de monétisation plutôt qu’une autre. Il est également préférable de mettre en place des tests pour voir comment répond votre lectorat. L’audience vient toujours en premier, plus vous avez de lecteurs et plus vous connaissez leurs habitudes et besoins, plus vous serez en mesure de leur proposer une expérience qualitative, tout en monétisant votre trafic.

Augmenter production de contenu

Comment Augmenter sa Production de Contenu, sans Perdre en Qualité

On s’est déjà interrogé sur le volume de contenu à produire dans l’article faut-il publier plus pour gagner plus. C’était la partie « combien ».

Si vous avez identifié le fait que pour votre activité, il faut passer à l’étape suivante et publier plus de contenu, il faut désormais trouver des solutions pour la partie « comment ».

En bonus, on va également ajouter une contrainte qui est la qualité du contenu. N’importe qui peut publier énormément de contenu de mauvaise qualité. Mais j’imagine que si vous lisez cet article, ce n’est pas votre objectif !

Je partage sur ce blog mon expérience en tant que fondateur d’Homelisty.com. Au cours de ces 5 dernières années, j’ai eu l’opportunité de tester différentes approches en ce qui concerne la production de contenu. J’explique tout simplement dans cet article ce qui semble fonctionner pour mon business.

Les bons outils

Airtable, Trello ou Asana… Peu importe, ces outils pour gérer un média en ligne sont tous excellents. Après avoir utilisé Google Sheet pendant presque plus de 3 ans pour gérer la production de contenu chez Homelisty, nous avons cherché un système de gestion de projet plus adapté. Aujourd’hui, tout est basé sur Asana, c’est le poumon d’Homelisty ! Pour compléter, nous utilisons G Suite pour la gestion des briefs et de la documentation.

Nous avons un flux édito sur Asana qui permet de suivre qui fait quoi, quand et comment. Il est basé sur un système Kanban et donne un aperçu très utile de l’avancement pour chaque article.

Au minimum, il vous faudra un outil qui permet de suivre la production de contenu et de planifier votre calendrier éditorial. Un autre aspect important, c’est le suivi de votre budget, surtout si vous avez l’ambition d’augmenter le volume de production. Attention cependant, l’erreur est de devenir trop dépendant des outils et de ne pas laisser assez de place pour les situations imprévues.

La bonne équipe

Mettre en place la bonne équipe pour accompagner la croissance de votre activité éditoriale. C’est certainement la partie la plus compliquée et chronophage. La toute première étape, c’est de trouver les bons contributeurs, ceux qui vont produire du contenu de qualité pour répondre aux questions et besoins de votre audience.

Chez Homelisty, on préfère toujours travailler avec des contributeurs qui ont une expérience « terrain ». Un article sur l’organisation et le rangement sera beaucoup plus parlant pour les internautes si l’on fait intervenir un coach en rangement. Un article sur les tendances déco à venir ? Nous allons faire appel à un(e) journaliste spécialisé(e) qui passe ses journées à décrypter les nouveautés des marques et des boutiques pour la maison.

Pour la gestion des contributeurs, la création des briefs, l’édition du contenu, il faut faire appel à un responsable éditorial ou à un content manager. Son rôle est également d’animer le réseau de contributeurs, de les former et de les motiver.

Chez Homelisty, nous avons une personne de l’équipe qui est dédiée à l’intégration du contenu dans le CMS. Ce n’est ni la responsabilité du responsable édito, ni celle des contributeurs. Notre intégrateur CMS s’occupe du formatage des articles, de l’intégration des images, des légendes… L’avantage, c’est que les contributeurs n’ont pas à s’en occuper, ils peuvent donc se concentrer sur ce qu’ils font de mieux, à savoir imaginer et créer du contenu de qualité ! Même chose pour le responsable éditorial qui n’a pas à gérer ces aspects techniques.

Les bons systèmes

Ma partie préférée. Imaginer et mettre en place des systèmes, des process et des workflows pour que chaque personne de l’équipe sache exactement qui fait quoi, quand et comment. Les systèmes et les process vont vous aider à augmenter la production de contenu, tout en maintenant la qualité que vous souhaitez.

Un système regroupe toutes les choses nécessaires dont votre organisation à besoin pour produire un résultat. Un process contient toutes les étapes du système pour arriver à ce résultat. L’objectif est de découper la création d’un article, de A à Z, et d’attribuer chaque étape à une personne responsable. J’ai énormément appris ces 2 dernières années sur les systèmes, les SOP (standard operating procedure) et les workflow au point de parfois tomber dans l’extrême ! Nous utilisons également beaucoup les checklists. Surtout après avoir lu le livre The Checklist Manifesto.

Les systèmes et les process peuvent effrayer certaines personnes, surtout les profils créatifs. Tout semble très rigide et figé. D’expérience, c’est tout le contraire. Un bon système permet justement de garantir que les choses récurrentes sont faites plus facilement et plus rapidement, tout en garantissant un niveau de qualité élevé. Au final, ces process donnent aux personnes de l’équipe l’opportunité d’être beaucoup plus créatives, quand il le faut ! L’idée est donc de créer des systèmes qui permettent aussi d’encourager la créativité, et surtout, de ne pas rester figer. Un système doit évoluer. Si par exemple vous constatez une erreur ou quelque chose qui ne fonctionne pas ou qui prend trop de temps, il ne faut pas hésiter à mettre à jour vos systèmes pour les optimiser.

La bonne documentation

De la documentation pour accompagner et détailler chaque process. Dès que nous avons un besoin en particulier, sur une tâche récurrente, nous créons de la documentation pour expliquer en détail comment faire les choses. Cette documentation peut prendre la forme d’un Google Doc, ou d’un screencast si nécessaire.

C’est du travail, mais c’est vraiment très utile. Surtout lorsque vous souhaitez augmenter votre production de contenu et que votre équipe grandit. Et encore plus si votre organisation est remote ! Chaque membre de l’équipe est responsable de sa propre documentation et de sa mise à jour.

La bonne attitude

Rester flexible ! Aucun process ne peut couvrir 100% de la réalité. J’ai fait l’erreur dans le passé de tout vouloir mettre dans des systèmes, des process et des SOP. Le problème c’est que le message envoyé à l’équipe était : ne me dérangez pas, toutes les réponses sont dans la documentation ! Le risque, c’est que les personnes de l’équipe vont appliquer à la lettre la documentation, coûte que coûte. Alors que la bonne attitude est d’utiliser la documentation et les process comme des supports tout en restant ouvert aux imprévus. La réflexion personnelle est toujours plus importante que de suivre une liste de choses à cocher.

Déconstruire pour reconstruire

Tout fonctionne, jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus !

C’est la chose la plus importante que j’ai apprise ces derniers mois. J’ai toujours tendance à vouloir trouver une approche qui va accompagner la croissance d’Homelisty sur le long terme. Mais la réalité, c’est que ça fonctionne par phase. Une phase peut durer quelques mois, mais il est très important de se questionner régulièrement sur l’approche, l’équipe, les systèmes et les workflow pour s’assurer qu’ils accompagnent votre croissance au lieu de la freiner.

Même chose pour les outils. Si quelque chose fonctionne pendant 6 mois et permet de passer à la prochaine étape, le risque est de s’y attacher. Le monde des médias en ligne évolue tellement rapidement qu’il faut toujours être prêt à changer son approche et sa façon de faire les choses.

J’essaye donc de rester le plus stoïque possible ! Dès que je constate qu’un système ne fonctionne plus, je n’hésite pas à le changer, ou même à l’abandonner pour en imaginer un nouveau qui va permettre de coller à nos besoins. Même si j’ai passé énormément de temps à le créer et à l’implémenter. C’est parfois frustrant, mais je pense que c’est ce qui fait la différence entre une organisation qui sait se réinventer et une organisation qui stagne.

Partenariats de Content Commerce

Comment Mettre en Place des Partenariats de Content Commerce (Avec ou Sans Budget) ?


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Un peu de jargon avant de commencer cet article.

Si vous êtes un éditeur et que vous monétisez votre contenu par le biais du content commerce, vous recevez probablement des emails des régies d’affiliation avec des acronymes comme FF ou HDR.

Les FF (frais fixes) et HDR (hausses de rémunération) sont les deux principaux axes de négociation d’un annonceur qui souhaite mettre en place des opérations de MEA (mise en avant).

En gros, soit l’annonceur a du budget et propose une rémunération fixe à l’éditeur en échange d’un article partenaire ou d’une mise en avant sur son site, soit il n’a pas de budget fixe et dans ce cas il offre une commission plus élevée sur les ventes générées pour compenser et motiver l’éditeur de contenu.

Chaque éditeur de contenu opère de manière différente et propose des solutions uniques aux annonceurs et partenaires.

Pour parler de ce que je connais, je vais prendre l’exemple d’Homelisty.com. Les frais fixes associés aux mises en avant et aux opérations partenaires nous permettent de consacrer le temps, les ressources et le budget nécessaire à la mise en place d’opérations dédiées pour un annonceur. Pour chaque article partenaire, l’équipe du Studio Homelisty imagine, propose et rédige un article selon le brief du client.

Une fois que l’article est validé, notre intégrateur CMS le met en forme, s’assure de désactiver les bannières display et de mettre en avant le logo de l’annonceur à la suite de la mention « en partenariat avec… ». Vous pouvez voir un exemple d’intégration sur cet article partenaire pour Maisons du Monde.

Au-delà de l’aspect légal qui nécessite de bien indiquer que l’article est sponsorisé, cela permet également à la marque d’être dans un environnement « safe ». Même chose pour la désactivation des bannières display sur tous nos articles partenaires. Il me paraît logique que lorsqu’un client paye pour être sur Homelisty, nous devons lui proposer un article 100% dédié. Imaginez un article partenaire pour Maisons du Monde qui affiche une bannière publicitaire pour Alinea ou IKEA…

Ensuite, notre équipe assure la diffusion sur les réseaux sociaux et le « boost » de trafic par le biais d’une campagne Facebook Ads ou Pinterest Ads.

Pas de frais fixe, pas de mises en avant ?

À chaque fois que j’ai l’occasion de discuter avec un client potentiel ou un partenaire, j’essaye de bien expliquer comment nous fonctionnons chez Homelisty. Je reste également ouvert à la discussion afin de comprendre quels sont les besoins et les problématiques des annonceurs. Nous avons lancé le Studio Homelisty afin de regrouper en une seule agence toutes nos solutions à l’intersection du contenu et du commerce. Cette agence interne réconcilie l’édito et le business, mais elle est complètement séparée de notre équipe éditoriale « classique. Notre offre la plus populaire est l’article partenaire, qui engage des frais fixes, mais ce n’est pas le cas de tous nos services.

Je ne connais pas les détails et je ne sais pas comment les autres éditeurs de contenu fonctionnent, mais il me paraît important chez Homelisty d’avoir des solutions pour tous les annonceurs, pas seulement ceux qui ont des budgets marketing qui permettent de consacrer une enveloppe frais fixe à des opérations dédiées.

Bien entendu, nous ne pouvons pas non plus mobiliser les ressources nécessaires à des opérations partenaires dédiées sans budget. Et les hausses de rémunération ne permettent pas non plus à notre équipe de justifier la création et la gestion d’un article partenaire de A à Z.

C’est pour cette raison que notre équipe content commerce se tient toujours à la disposition des annonceurs pour échanger et pour comprendre comment intégrer leurs produits et leurs offres dans notre contenu sans pour autant compromettre notre intégrité éditoriale.

Concrètement, ça veut dire quoi ?

De manière très concrète, ça veut dire que l’on encourage toujours les annonceurs à nous communiquer de manière régulière des informations qui peuvent « nourrir » notre équipe édito.

  • des offres et des promotions à venir
  • des actualités, des nouvelles collections, des nouveaux produits
  • des meilleures ventes et des produits « qui marchent »
  • des tendances de recherche ou d’achat

Un simple email d’un annonceur, qui regroupe les meilleures ventes du moment sur une catégorie de produits spécifiques, peut potentiellement valider et donc déclencher la création d’un article que nous avons ajouté dans notre projet Asana « Idées Édito » (découvrez dans cet article les outils, comme Asana, que nous utilisons chez Homelisty).

Un exemple pour illustrer l’idée. L’équipe affiliation de la place de marché Etsy envoie régulièrement des newsletters à son réseau, avec des informations utiles et pertinentes pour créer du contenu. Le dernier email que nous avons reçu indique que les kits DIY font partie des grandes tendances pour Noël cette année. À partir de cette information, notre équipe content commerce peut :

  • décider d’illustrer cette tendance avec des recommandations de produits Etsy sur nos contenus existants, comme par exemple ajouter un paragraphe dans notre article sur les tendances de Noël 2020
  • choisir de créer un nouvel article pour décrypter cette tendance et offrir à notre audience du contenu à la fois pertinent, utile et engageant (exemple : une liste de nos kits DIY préférés pour Noël)

Ces articles ne sont pas « partenaires » ou sponsorisés, ils pourront aussi inclure d’autres boutiques qu’Etsy, si notre responsable éditorial juge que c’est pertinent et utile pour notre audience.

Cet exemple permet de faire ressortir l’importance d’une communication régulière entre les éditeurs de content commerce et les annonceurs.

Si vous n’avez pas de frais fixes en tant qu’annonceur, ne vous laissez pas décourager par les portes qui se ferment lorsque vous contactez les publishers ! Il suffit de trouver une autre façon de collaborer et de développer des partenariats win win. Posez la question aux éditeurs directement, demandez aux équipes de contenu ce dont elles ont besoin, quelles sont les informations qu’elles peuvent utiliser ?

En tant qu’annonceur, comment pouvez-vous « compenser » le fait de ne pas dédier des frais fixes à des opérations partenaires (soit par manque de budget soit par stratégie).

D’expérience, je sais que la plupart des éditeurs de contenu sont disposés à mettre en avant les annonceurs en échange de :

  • codes promo exclusifs (par exemple le bon de réduction HOMELISTY10 pour 10% de réduction)
  • hausses de rémunération (2 points de plus sur la commission CPA, rémunération hybride au clic et à la vente…)

Attention cependant, ces bonus ne constituent pas une garantie de publication ! Et c’est exactement sur ce point qu’il faut, je pense, que les choses soient claires et transparentes.

En aucun cas nous ne garantissons à un annonceur une inclusion dans un article Homelisty en échange d’une hausse de rémunération. Nous n’allons pas non plus favoriser un partenaire plutôt qu’un autre dans nos contenus si nous recevons une augmentation de la rémunération. Au final, c’est à notre responsable éditorial de décider du contenu que nous publions. Par exemple, dans notre article qui présente les meilleures marques et boutiques de décoration (selon l’équipe Homelisty), une hausse de rémunération ne pourra pas faire remonter une boutique en haut de la liste !

Comment garantir d’apparaître sans payer de frais fixe ?

Je parle dans le cas d’Homelisty et je ne prétends pas du tout que c’est la meilleure façon de faire les choses en tant qu’éditeur de contenu. Nos solutions peuvent également évoluer dans les prochains mois selon les retours que nous avons des partenaires et des annonceurs. Mais pour l’instant, la manière la plus simple d’être présent sur Homelisty sans pour autant payer de frais fixe, c’est d’être en mesure d’offrir quelque chose pour notre audience.

Une offre exclusive, c’est du contenu à la fois pertinent, engageant et utile pour nos lecteurs. Nous avons donc de bonnes raisons de mettre en avant cette offre sur nos contenus. Du moment que le bon plan en question est validé par notre équipe édito et que nous l’utiliserions nous-même pour faire des achats auprès de la boutique, nous l’ajoutons.

C’est ce que nous mettons en place via notre page live qui regroupe les meilleures offres sur le mobilier, la déco et l’électroménager. Vous êtes un e-commerçant, vous n’avez pas de budget pour faire un article partenaire mais vous souhaitez communiquer auprès de notre audience ? Il suffit de contacter l’équipe du Studio Homelisty et de discuter des différentes options. Imaginons que vous puissiez offrir une réduction de 10% sur les achats pour nos lecteurs. Et que cette offre n’est valable que chez Homelisty, c’est un message marketing très puissant et notre audience apprécie ! Au-delà du potentiel de génération de ventes, votre marque s’associe à notre caution éditoriale et profite de notre « influence » pour se positionner comme un partenaire qui propose quelque chose d’intéressant.

Les codes promo sont des outils simples à mettre en place, l’intégration sur Homelisty est rapide. Mais nous sommes bien entendu ouverts à d’autres opérations similaires du moment que cela apporte de la valeur à notre audience. C’est la clé.

En tant qu’éditeur de contenu, privilégier les revenus des partenariats commerciaux au profit des besoins de son audience constitue un risque élevé. Mais c’est un peu l’histoire de l’oeuf et la poule.

Sans audience, vous n’avez rien. Si vous souhaitez construire un business sur le long terme, cette audience doit être qualifiée et ciblée. Pas simplement constituée d’internautes « touristes ».

Mais sans partenariats commerciaux, difficile de se développer et de mettre en place les ressources et les équipes pour proposer du contenu qualitatif pour… votre audience !

L’enjeu pour les médias en ligne est donc de trouver la balance entre maximiser les partenariats commerciaux et produire du contenu intéressant, qualitatif et utile pour les internautes.

C’est certainement ce qui explique le succès du content commerce, le sujet chaud du moment pour les éditeurs de contenu et les e-commerçants. Le content commerce est une typologie de contenu qui donne des recommandations de produits ou de services qui sont pertinentes pour les lecteurs.

Un média en ligne peut, via le content commerce et de manière native, monétiser son contenu, développer son audience et maximiser ses partenariats sans pour autant compromettre son intégrité éditoriale.

En tant qu’éditeur de contenu, quelles sont les solutions que vous proposez aux annonceurs qui n’ont pas de frais fixes à dédier aux opérations content commerce ?

En tant qu’e-commerçant, quelles sont les choses que vous aimeriez savoir pour développer des partenariats avec les éditeurs de contenu ?

Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à rejoindre le webinar organisé par le CPA sur le thème du content commerce. J’ai le plaisir de participer à cet événement le mercredi 16 septembre aux côtés d’Humanoid et de Neweb.

Comment Maintenir Intégrité Éditoriale Tout en Boostant le Content Commerce ?

Comment Maintenir Intégrité Éditoriale Tout en Boostant le Content Commerce ?


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La monétisation des médias en ligne est un monde d’opportunités.

Mais pour les éditeurs de contenu qui n’arrivent pas à trouver un modèle économique viable et pérenne, garantir l’indépendance éditoriale face à la pression commerciale peut constituer un vrai challenge.

Surtout à l’heure où l’on constate clairement que le content commerce est un modèle de plus en plus plébiscité par les agences, les plateformes d’affiliation et les e-commerçants. Du côté des éditeurs également, l’adoption s’accélère.

Je t’offre de la visibilité, tu augmentes ma rémunération

Qui peut refuser une hausse de rémunération ! Elles sont toujours les bienvenues, n’est-ce pas ?

Chez Homelisty, on a tendance à les demander directement aux annonceurs pour lesquels on génère déjà de bonnes performances. C’est certainement le moyen le plus simple d’augmenter ses revenus sans augmenter son trafic.

Mais de plus en plus, on reçoit des demandes du type « l’annonceur ne travaille pas en frais fixe, mais il aimerait une mise en avant sur votre site. Que proposez-vous en échange d’une hausse de rémunération ? ».

Nous répondons toujours la même chose pour clarifier notre message et notre offre. Les opérations comme les articles partenaires fonctionnent avec des frais fixes car elles sont dédiées à une seule marque. Le budget permet de mettre en place la campagne et de dédier le temps et les ressources nécessaires à sa bonne exécution.

Une hausse de rémunération ne garantit pas une opération dédiée, ni même une inclusion dans un article. Encore moins une meilleure visibilité comme par exemple remonter la marque dans un article quand il s’agit d’une liste ou d’un classement !

Que ce soit un article édito pur ou un article shopping, au final, c’est l’équipe de rédaction qui choisit ou non de sélectionner les offres, les boutiques et les produits. C’est ce qui garantit notre intégrité éditoriale, et c’est ce qui construit la relation de confiance avec notre lectorat.

Si nous commençons à accepter de placer des annonceurs en « bonne position » dans notre contenu en échange de hausses de rémunération, je suis persuadé que le contenu sera beaucoup moins engageant pour les internautes.

Négocier un deal avec un annonceur n’est pas simple, mais gagner la confiance d’un internaute est bien plus compliqué. Nos clients et nos partenaires sont très importants, et notre équipe est toujours disponible pour les accompagner en leur proposant des solutions performantes et sur-mesure. C’est notamment la raison pour laquelle j’ai souhaité mettre en place notre Studio Homelisty. Mais j’insiste toujours (lourdement) auprès de notre équipe sur l’attention toute particulière que l’on doit porter à chaque visiteur qui prend le temps de découvrir un contenu sur Homelisty.com. Même un commentaire négatif mérite une réponse.

Les américains sont trop forts

Les américains sont les kings du marketing digital. On se défend pas mal en France mais très honnêtement si vous souhaitez savoir quelles seront les tendances les prochains mois dans l’hexagone, il suffit de regarder ce qui se passe de l’autre côté de l’atlantique.

Le content commerce est un sujet ultra chaud aux USA, depuis quelques temps déjà. Les gros médias ont déjà tous adopté le modèle. Pour les plus curieux, il suffit même de regarder les offres d’emploi des principaux éditeurs de contenu pour se rendre compte à quel point ils sont tous en train de monter des équipes de Content Commerce. Si vous travaillez dans le contenu en ligne et que vous cherchez un job d’avenir sur les prochaines années, ajoutez des compétences comme l’affiliation et le copywriting à votre CV.

Pour garantir l’indépendance éditoriale, les américains utilisent le concept de church and state qui permet d’expliquer cette séparation entre les équipes « ventes » et éditoriales. C’est un modèle qui est bien entendu fortement discuté en ce moment avec l’avénement du contenu sponsorisé et des éditeurs qui investissent dans des ressources de content commerce ou des studios créatifs pour les annonceurs.

Je pense qu’il est très important de bien distinguer le contenu partenaire, le contenu commerce et le contenu éditorial classique. L’intégrité d’un média en ligne, sur le long terme, dépend de cette séparation entre l’édito et la publicité. Les hausses de rémunération ou les budgets ne doivent donc pas influencer l’aspect éditorial classique des contenus.

Chez Homelisty, les recommandations de produits ou de services que vous trouvez dans notre contenu (hors article partenaire), ne sont jamais payées par les marques ou les annonceurs. En tant que fondateur du site, je n’ai même pas mon mot à dire ! Si le responsable édito ou un contributeur choisissent de présenter un produit ou une marque, c’est leur choix et du moment qu’il est motivé et contextuel, nous l’acceptons. Au final, c’est tout simplement savoir si ce choix permet d’illustrer l’article et de fournir à notre audience des recommandations pertinentes.

La ligne à ne pas franchir

Quand un éditeur de contenu commence à accepter une rémunération quelconque en échange d’une inclusion dans un article éditorial classique, c’est le début de la zone grise ! Est-ce que ça veut dire que nous ne sommes pas en discussion avec les marques et les annonceurs ?

Le fait de séparer contenu édito et contenu partenaire / contenu commerce ne veut pas dire pour autant que nous sommes hermétiques aux discussions avec les partenaires. Au contraire.

Notre équipe du Studio Homelisty accepte bien évidemment les présentations des marques, des e-commerçants et des annonceurs. Nous encourageons même les partenaires à nous communiquer régulièrement les nouveautés, les produits « qui marchent » et les offres. Mais au final, c’est le contributeur ou le responsable éditorial qui choisit ou non d’insérer une recommandation dans le contenu.

Une marque ne peut pas « acheter » sa présence dans un article éditorial Homelisty ou un article content commerce. C’est la raison pour laquelle nous offrons nos solutions d’articles partenaires. Pour une éditeur de contenu, le risque de servir les intérêts des marques et des annonceurs au profit de son audience est très élevé.

Les liens vers les boutiques e-commerce ne sont pas influencés par les commissions ou les partenariats. L’équipe éditoriale ainsi que les contributeurs sont libres de choisir les boutiques et les produits qu’ils souhaitent présenter dans leurs articles. Notre règle est de toujours indiquer à notre audience les ressources les plus utiles, selon le contexte de l’article.

Bien entendu, nous sommes également conscient que ces lignes directrices ne peuvent couvrir 100% des cas pour maintenir notre indépendance éditoriale. C’est pourquoi nous essayons de repenser régulièrement à ces différents concepts. Nous sommes également très attentifs aux retours et commentaires de notre audience.

Comment arrivez-vous à maintenir votre indépendance éditoriale tout en maximisant vos partenariats ?

Faut-Il Publier Plus de Contenu Pour Gagner Plus ?


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Vous avez trouvé un modèle qui fonctionne, vous avez compris ce qui intéresse votre audience et vous avez commencé à construire votre équipe. Sachant que les possibilités de contenu sont quasi-infinies, il ne vous reste plus qu’à publier plus pour grossir votre trafic. Ça semble évident !

Mais chez Homelisty, on aime bien remettre les choses qui nous semblent évidentes en cause. On passe pas mal de temps à se poser des questions pour essayer de trouver des réponses plus efficaces, celles qui demandent le moins d’efforts et de ressources possibles pour atteindre nos objectifs.

Dans cet article par exemple, j’expliquais que la façon la plus simple de gagner plus en affiliation n’était pas forcément d’augmenter les visites sur son site, mais tout simplement de décrocher son téléphone et de demander une hausse de rémunération !

Ce parallèle me permet d’émettre un petit avertissement à l’heure où certains dénoncent l’infobésité. Produire plus de contenu n’est pas toujours la bonne solution pour les publishers, les médias en ligne et les éditeurs de contenu affinitaire. Selon moi, la question à se poser est de savoir comment augmenter la production du « bon contenu ». Cela rejoint l’idée que nous présentons à nos partenaires sur Homelisty.com : le bon contenu, au bon moment et au bon endroit. Et bien évidemment, cela dépend de vos objectifs, de vos ressources et de votre budget.

Gagner plus : revenus, trafic, notoriété

Quand je parle de « gagner plus », je ne me limite pas aux revenus générés par les publicités de votre site, que ce soit du display, de l’affiliation ou des articles partenaires. Je me réfère également au trafic, aux pages vues mais aussi au concept de notoriété pour les éditeurs qui souhaitent construire une marque média.

Certains publishers choisissent de se focaliser sur une production de contenu très légère, mais avec des articles très détaillés et très souvent mis à jour. Ces éditeurs ne jouent pas au jeu de la course à la page vue pour déterminer le succès de leur site.

C’est par exemple le cas du site de référence Wirecutter. Du moins c’était la stratégie de son fondateur Brian Lam à son lancement. Fatigué de publier pour publier lors de son précédent job, il a voulu mettre en place un business différent qui se concentre sur la richesse de l’information plutôt que sur sa quantité.

D’autres médias en ligne adoptent une stratégie radicalement différente. Ils privilégient le nombre d’articles à publier chaque jour. Certains sites comme Buzzfeed peuvent mettre en ligne plus de 200 articles quotidiennement (source de 2016, j’imagine que les chiffres 2020 sont plus élevés !).

Personnellement, je me pose souvent la question de notre responsabilité en tant qu’éditeur de contenu sur ce concept d’infobésité, qui peut facilement mener à une surcharge émotionnelle. Et sachant qu’aujourd’hui, n’importe qui peut devenir un éditeur de contenu (lancer un blog, un média en ligne ou même un compte Instagram), la bataille de l’attention fait rage.

J’imagine que 99% des publishers se sont déjà posé la même question. Comment publier plus de contenu ? Mais est-ce vraiment la bonne question à se poser quand on veut grossir son trafic, sa notoriété, ses revenus ?

Less is more ?

Plus ne veut pas dire mieux.

Un article du site Digiday (source) met en avant des éditeurs qui choisissent d’aller à l’opposé d’une stratégie de publication intensive. Et ce ne sont pas des sites de niche. The Guardian et même Le Monde sont cités.

Le scale ne suffit pas. On peut produire beaucoup d’articles de mauvaise qualité. N’importe qui peut publier beaucoup de contenu de très faible qualité. Certains arrivent même à l’automatiser. Avec des plateformes qui donnent accès à des services de rédaction pour le web, que l’on peut connecter via des API à son CMS, il est aujourd’hui possible d’avoir un site quasi automatisé qui pousse du contenu jour et nuit de manière constante. C’est un tout autre business model et cela demande également des efforts, mais ces efforts sont très différents de ceux dont nous avons besoin pour grossir Homelisty en tant que marque média.

Si vous êtes dans une logique long terme, le but du jeu, c’est de pouvoir mettre en place une organisation qui propose du contenu de qualité, de manière régulière et constante.

La notion de qualité pour le contenu est vague, elle est employée à toutes les sauces ! Dans notre cas chez Homelisty, ça veut dire du contenu qui donne les idées, l’inspiration et les ressources nécessaires à nos lecteurs pour vivre mieux à la maison. Chaque éditeur peut utiliser sa mission pour le guider dans sa production de contenu.

Quel est le bon modèle ?

Quel modèle choisir entre publier beaucoup de contenu et publier peu ?

Quelques calculs et projections peuvent vous aider à faire ressortir les modèles économiques des deux approches. Vous pouvez vous baser sur le CPM moyen de votre industrie, et sur le coût de production d’un article.

C’est l’approche la plus simple pour avoir une première vision. Pour aller plus loin, il faut également prendre en compte le fait que plus vous publiez du contenu, plus vous allez devoir le gérer ! Et cette gestion va demander des ressources en temps et en argent.

Un article très long et détaillé coûte-t-il plus cher à produire que 10 articles courts et moins « qualitatifs » ? Qui dit 10 articles à publier dit 10 fois le même process à répéter pour l’intégrateur CMS, 10 briefs à créer, 10 contributeurs à gérer… Mais un article très long et qualitatif va demander beaucoup plus de temps, de recherche et d’édition.

J’aimerais bien connaître le coût actuel de production d’un seul guide de Wirecutter. Je n’ai pas retrouvé la source, mais dans une interview il y a quelques années, son fondateur Brian Lam indiquait que chaque article coûte entre 5’000 et 10’000$ à produire.

Je voulais ajouter à cet article un tableau qui compare les deux approches : publier beaucoup / publier peu, avec les avantages et inconvénients. Mais j’ai réalisé que les informations se contredisent trop facilement et ne sont pas factuelles. Car encore une fois, cela dépend des éditeurs et de l’approche que vous adoptez.

Par exemple, on pourrait penser que publier peu va demander moins de ressources et va prendre moins de temps à votre équipe édito. Sauf que pour faire un article très détaillé, votre responsable éditorial va certainement devoir contacter différentes sources, regrouper les informations, les éditer, les vérifier…

Encore une fois, il semble évident que rien n’est évident !

Le bon modèle est celui que vous choisissez !

Chaque éditeur doit donc trouver le modèle qui lui correspond. Pour Homelisty, je passe souvent par des phases de remises en question. Parfois, j’ai clairement envie de privilégier très peu d’articles et de donner à l’équipe la méthode pour une mise à jour très régulière du contenu. L’objectif : construire une ressource plutôt qu’un média. La vision est donc d’avoir peu d’articles, mais garantir que chaque contenu est le meilleur possible pour l’internaute. Et parfois, j’ai envie de publier énormément d’articles, non pas juste histoire de publier, mais car je sais que l’on a désormais les ressources, les capacités et l’équipe pour faire du contenu de qualité à la demande. Et que notre audience en redemande !

Notre modèle actuel est un mix des ces deux approches. Et on adapte selon les résultats. Le plus important, c’est de rester flexible et de se remettre en question. Ce qui marche aujourd’hui ne donne aucune garantie sur ce qui va fonctionner demain. C’est certainement la raison pour laquelle j’aime autant cette activité d’éditeur en ligne !

J’ai rapidement compris que notre approche doit tout le temps se réinventer pour rester dans la course. En tant qu’éditeur, peu importe votre stratégie. Tout fonctionne. Certains sites publient très peu, d’autres beaucoup. Dans les deux cas, il est possible de construire des business ambitieux qui vont chercher de la croissance sur le long terme.

Quelle est votre approche en ce qui concerne la production de contenu ? Avez-vous déjà trouvé le modèle que vous privilégiez ?